Le terrorisme d’État iranien relève une fois de plus la tête en Europe. La DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) du contre-espionnage français a déclaré début mai que, ces dernières années, « les services de renseignement iraniens ont recommencé à pratiquer des assassinats ciblés ». Le rapport de la DGSI a été connu de l’AFP. « La menace s’est accrue dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas », affirme le renseignement français.
Les activités terroristes de l’Iran se concentrent sur deux choses : la lutte contre les opposants au régime de l’Ayatollah basés en Europe et contre la communauté juive/israélienne dans les pays européens. Leur objectif est de semer la peur et un sentiment de danger parmi les membres de l’opposition et dans la communauté juive. Pour ce faire, les services de renseignement iraniens recrutent des éléments criminels, principalement parmi les populations du monde arabe.
Cela peut être confirmé par l’affaire Marco Polo, rapportée jeudi dernier par la publication française Mediapart . Fin mai, Abdelkrim S., 34 ans, et sa petite amie Sabrina B. ont été arrêtés en France, soupçonnés de préparer des attentats terroristes contre la communauté juive de France.
Originaire d’Algérie, Abdelkrim S. est considéré comme le principal opérateur d’une cellule terroriste iranienne. Il a été présenté au « coordinateur » iranien par un ancien compagnon de cellule dans laquelle il purgeait une peine pour trafic de drogue. Le « coordinateur » était le plus grand trafiquant de drogue de la région lyonnaise et, en mai, selon les enquêteurs, il s’est rendu en Iran.
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