Dans le cadre de l’enquête, Tirawi a interrogé un membre américain de l’unité, qui a décrit les instructions visant à tirer sur tout homme « en âge de porter une arme » dans certaines zones, ainsi que les personnes qui enlevaient les corps. Selon la personne interrogée, les tireurs d’élite peuvent tirer à une distance de plus de 1 200 mètres.
Le ministre belge de la Justice, Paul van Tigchelt, a confirmé l’ouverture de l’enquête et a souligné que le militaire, qui possède la double nationalité, ne réside plus en Belgique depuis 2022. Le ministre a souligné qu’« Israël a le droit de se défendre, mais cela ne le dispense pas de l’obligation de respecter le droit international humanitaire. »
Le ministre a ajouté que si des preuves de crimes de guerre étaient trouvées, le soldat pourrait être jugé en Belgique ou devant la Cour pénale internationale de La Haye.
Selon le reportage du Soir, une tentative a été faite pour contacter le père du soldat israélo-belge, mais aucune réponse n’a été reçue.