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Le nouveau secrétaire général du Hezbollah, Naim Qassem, a déclaré aujourd’hui qu’il était le successeur de Hassan Nasrallah et qu’il poursuivrait la guerre contre Israël, telle qu’elle avait été conçue par son prédécesseur.

Kassem a prononcé un discours télévisé. La chaîne du parti chiite Al-Manar a interrompu l’émission à plusieurs reprises.

Il a commencé son discours en rendant hommage à la mémoire de Safi al-Din, qui a succédé à Nasrallah au poste de secrétaire général puis a été tué par Israël à Beyrouth. Le chef du Hamas éliminé, Yahya Sinwar, a également reçu des paroles de soutien.

Qasem a tenté de justifier la situation catastrophique dans laquelle se trouvait le Hezbollah comme une « agression israélienne planifiée ». Il a déclaré que l’organisation avait perdu 4 000 membres militaires et civils dans l’attentat à la bombe du 17 septembre. Il a accusé Israël de violer la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU. « Israël a violé l’espace aérien libanais 39 000 fois en 17 ans. Il n’est pas vrai qu’ils ont appliqué la résolution. Il prévoit la fin des violations de la souveraineté libanaise et de la présence de la FINUL et de l’armée libanaise au sud du Liban. Le Hezbollah a maintenu une présence militaire importante dans la région », a déclaré Naim Qassem, laissant de côté le fait que la résolution 1701 interdit leur présence au sud du Litani.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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« Malgré les coups, nous nous sommes remis sur pied. Personne ne pourrait faire ça. Puis vint la mort de Nasrallah. Pourtant, le 8 octobre, le Hezbollah a commencé à se remettre du coup et à remplir sa mission. Nos activités sur le terrain le montrent. Il a notamment évoqué la frappe de drone sur la maison de Netanyahu à Césarée parmi les « réalisations » de l’armée chiite. « Cette fois, Netanyahu a survécu. Les diplomates disent : « Comment osez-vous frapper la maison de Netanyahu ? Nous répondons qu’Israël a tué notre leader Nasrallah », a déclaré Qassem.

« Nous nous préparons à une longue guerre et attendons une confrontation directe avec l’ennemi face à face », a poursuivi le secrétaire général du Hezbollah en s’adressant aux Israéliens. « Et si vous décidiez de ne pas aller au fleuve Litani et que vous commenciez à parler de mettre fin à la guerre contre le Liban ?

Il a appelé la communauté chiite à faire preuve de patience. « La résistance ne peut pas gagner sans sacrifices. Nous comprenons les difficultés vécues par les personnes qui ont perdu leur logement. Mais la guerre finira par prendre fin. Le Hezbollah est fort, même si les chaînes de télévision parlent de ce qu’il faut faire maintenant que le Hezbollah s’est affaibli… N’espérez pas que nous soyons affaiblis. Les Américains vous mentent. »

Naim Qassem parle du travail que fait l’ambassade américaine à Beyrouth pour tenter de mobiliser la communauté contre le Hezbollah. C’est peut-être la principale préoccupation actuelle des dirigeants du Hezbollah : l’éventuelle mobilisation de la société libanaise contre le parti chiite.

« Nous continuons de résister aux agresseurs », a déclaré Naim Qassem. – Si Israël veut un cessez-le-feu, nous avons des conditions. Tout d’abord, qu’ils cessent le feu, et nous parlerons du reste plus tard.

Qassem a terminé son discours par les mots « Nous gagnons. Sois patient. »

Pour rappel, le lendemain du 7 octobre 2023, lors de l’attaque du Hamas, le Hezbollah a décidé d’attaquer Israel sans que l’armée israélienne n’est commise aucune agression, et a donc entrainer tous les libanais dans cette guerre evitable.