Le lauréat du prix français le plus prestigieux dans le domaine littéraire – le Prix Goncourt – a été l’écrivain français d’origine algérienne Kamel Daoud pour son roman «Houris», consacré à la période de la guerre civile et à la propagation du terrorisme en Algérie. Le roman a été interdit de publication et de vente en Algérie.
En raison de la publication du roman, la maison d’édition Gallimard a été suspendue de sa participation au Salon du livre algérien, prévu dans quelques jours. Les autorités algériennes ont considéré que le contenu du roman contredisait la « Charte de la paix et de la réconciliation nationale » algérienne, qui interdit « l’exploitation du thème de la tragédie nationale », c’est-à-dire les événements de la guerre civile de 1992-2002, qui prétendaient la vie de 60 à 200 000 personnes.
La loi prévoit des peines de trois à cinq ans d’emprisonnement et une amende de 250 000 à 500 000 dinars.
Daoud avait déjà regretté l’interdiction de son livre en Algérie : « Mon livre est lu en Algérie dans une édition piratée. Malheureusement, il n’y sera pas publié.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :