On a également appris que l’un des désaccords restants concerne la participation de la France à la commission chargée de surveiller la mise en œuvre de l’accord. Le Liban insiste pour que son éternel patron, la France, soit impliqué dans le contrôle, tandis qu’Israël s’y oppose. Et pas tant à cause du sentiment pro-libanais à Paris, mais à cause de la récente détérioration des relations avec la France. Les relations ont atteint un point d’ébullition suite à la réaction de la France à l’émission de mandats d’arrêt de la CPI contre Netanyahu et Galant. Le ministère français des Affaires étrangères a déclaré qu’il « soutient la justice internationale ».
Entre-temps, de nombreux pays européens, dont l’Italie, la Belgique, les Pays-Bas et l’Espagne, ainsi que le département de politique étrangère de l’UE représenté par Josep Borrell, ont déclaré respecter la décision du Tribunal international de La Haye.
La position de Paris a suscité la colère à Jérusalem, qui a décidé de ne pas permettre à la France de jouer un rôle clé dans l’accord. Le président Macron avait auparavant interdit la fourniture de produits militaires à Israël et avait qualifié de « barbares » les actions de Tsahal contre les terroristes à Gaza.
Ces derniers jours, le président américain Joe Biden s’est entretenu avec Macron au sujet d’un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Liban. Des sources de Reshet Bet estiment qu’un compromis sera également trouvé sur la clause française de l’accord.
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