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Dans le contexte des tirs massifs depuis le Liban, avec plus de 250 roquettes lancées sur Israël et des millions de personnes obligées de se réfugier dans des abris du nord jusqu’à Gush Dan et la plaine côtière, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a tenu ce soir (dimanche) une consultation restreinte sur une éventuelle résolution.

En parallèle, la chaîne centrale a révélé pour la première fois que l’envoyé spécial du président américain Joe Biden, le médiateur Amos Hochstein, avait fixé un délai aux responsables israéliens et libanais. Il a averti :

 


« Si aucun accord n’est trouvé dans les jours à venir, je me retirerai des discussions. »

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Hochstein a transmis ce message à Israël par l’intermédiaire de l’ambassadeur en poste aux États-Unis, Mike Herzog. Un haut responsable israélien a confié à Hadashot 13 que « les négociations ont rencontré des obstacles ». Cependant, le bureau de Netanyahu a indiqué que le message avait été reçu, mais qu’il n’était pas clair s’il reflétait une position officielle des États-Unis ou une forme de pression sur Israël et le Liban.

Plus tard dans la soirée, un haut responsable israélien a déclaré au sujet des négociations pour une résolution dans le nord :
« L’orientation est positive de notre point de vue, mais des questions importantes restent en suspens. » La discussion menée par le Premier ministre s’est terminée sans décisions définitives, aucun compromis n’ayant été trouvé sur les points critiques empêchant la finalisation de l’accord.

Les défis sur la voie d’un accord avec le Liban

Selon les informations, Netanyahu souhaite réduire l’implication de la France dans l’accord en raison de son soutien à la décision de la Cour pénale internationale (CPI) de délivrer des mandats d’arrêt contre lui et contre Gallant. Une autre question qui préoccupe Israël est celle des négociations sur une nouvelle délimitation de la frontière terrestre avec le Liban, tandis que Beyrouth s’oppose à la liberté d’action israélienne dans le sud du Liban.

Par ailleurs, selon un rapport de la chaîne Al-Arabiya en anglais, des responsables proches de Hochstein ont déclaré qu’Israël n’a pas donné son feu vert aux États-Unis pour poursuivre les négociations. Ils ont reconnu que des progrès avaient été réalisés, mais ont affirmé que « l’accord n’est pas encore finalisé. »