Bronstein affirme que lors de la conférence initiée par Macron le mois dernier, environ un milliard de dollars ont été collectés pour la réhabilitation du Liban, dont des centaines de millions sont destinés à renforcer l’armée du pays afin de l’aider à maintenir le cessez-le-feu. « L’armée libanaise opérera avec les forces internationales de l’UNIPL, seulement ‘avec du mordant’, qui seront chargées de maintenir la mise en œuvre de l’accord dans la partie située entre le Litani et la frontière », dit-il.
« Discutez des divergences d’opinions par la voie diplomatique et non dans les médias »
« Toute l’opposition d’Israël à l’intervention n’était pas sérieuse. Avec tout le respect que je vous dois, l’accord n’aurait pas eu lieu sans la France. Macron ne prend pas à cœur l’opposition israélienne, même s’ils préféreraient discuter des divergences d’opinions par le biais des relations diplomatiques habituelles et non à travers les médias, aussi parce qu’il est important pour la France que les relations entre les nations restent bonnes. Il y a eu des crises dans le passé et il y en aura dans le futur, mais la France est un pays qui soutient Israël et les États-Unis. La coopération entre les pays, dans les domaines scientifique et économique, se renforce, ainsi qu’au Liban. Ils seront très nécessaires pour Israël, je crois que les choses vont bientôt s’arranger. »
« Si je me souviens bien, Netanyahu et Lapid se sont tous deux rendus à Paris au début de leur mandat de Premier ministre avant même Washington, car ils savent tous deux que la France peut, aide et est attentive aux besoins et à la sécurité d’Israël. »
Le conseiller du président est conscient des limites de l’accord mais exprime un optimisme prudent : « Une résolution 1701 améliorée qui place une force internationale ‘avec du mordant’ par opposition aux troupes de l’UNIPL sans pouvoirs peut servir les intérêts de tous. » Comme d’habitude, il n’y a pas d’accord idéal et il y a toujours des compromis. » Le consultant cite cependant comme exemple le Hezbollah, qui affirmait dans le passé qu’il continuerait à se battre aussi longtemps qu’il y aurait une guerre à Gaza – et a créé le malgré la poursuite des combats dans la bande de Gaza. »
« J’espère que les Libanais obtiendront la souveraineté qu’ils méritent et prendront leur avenir en main, et nous espérons que le Hezbollah, s’il continue d’exister, restera un corps politique et non un État et une armée au sein d’un État. Je crois qu’Israël et la France entrent dans une nouvelle ère de relations. Même dans l’accord gazier, auquel les Français ont participé, les Américains, les Israéliens et les Libanais, y compris le Hezbollah, ont vu qu’il était possible de trouver un terrain d’entente et parvenir à des accords. Je suis optimiste quant à l’avenir de la relation entre Israël et la France et se réjouit de l’entrée en vigueur du cessez-le-feu.