Avi Salama, membre du conseil municipal de Netanya, exprime son inquiétude face à l’augmentation des activités terroristes dans la région de Tulkarem et alerte sur des signes qui rappellent les débuts des actions terroristes dans la bande de Gaza.
« Ces dernières années, nous avons assisté à une augmentation significative des activités terroristes en provenance de la région de Tulkarem – qu’il s’agisse de brèches dans la barrière de sécurité, de tentatives d’infiltration ou de l’entrée quasi quotidienne de travailleurs illégaux », commence Salama. « C’est une situation extrêmement dangereuse. Tulkarem est à une courte distance en voiture de Netanya. Nous ne pouvons pas permettre à nos résidents de vivre sous une menace constante, comme cela a été le cas pour les habitants des localités proches de Gaza. »
La situation est-elle comparable à celle du sud ?
« Absolument. Nous voyons des signes similaires à ce qui s’est passé avec la bande de Gaza – le début d’activités hostiles qui se développent faute d’une réponse rapide. Les événements du 7 octobre sont un avertissement pour nous tous. C’est le prix de la négligence et de l’inaction. Nous ne pouvons pas nous permettre de refaire la même erreur. »
Concernant le cessez-le-feu au Liban, Salama ajoute : « L’accord avec le Liban est une réalisation importante, mais maintenant que nous avons réglé la situation à la frontière nord, le système de sécurité doit concentrer toute son attention sur les menaces plus proches, comme Tulkarem. Si nous avons réussi à affronter des ennemis lointains, il n’y a aucune raison de ne pas traiter ceux qui sont juste à notre porte. Il s’agit d’une menace pour Netanya, les villes de la région de Sharon et, plus largement, pour tout Israël. »
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :