En début de semaine, Israël a réglé ses comptes avec Fahmi Salmi, commandant de la brigade d’élite Nukhba, qui avait mené l’assaut contre la base « Paga » le 7 octobre. Localisé par les services de renseignement du Shin Bet dans le nord de la bande de Gaza, un avion de chasse de l’armée de l’air israélienne l’a éliminé. Fahmi avait dirigé les forces ayant attaqué la base depuis le quartier de Zeitoun, près du kibboutz Be’eri. Au cours de ce combat héroïque, 14 soldats de la brigade Golani ont perdu la vie.
Israël a pris une décision juste et ferme : tous les terroristes impliqués, qu’ils soient subalternes ou hauts gradés, paieront de leur vie. C’est dans cet objectif que Ronen Bar, chef du Shin Bet, a formé l’équipe « NILY » (« L’éternité d’Israël ne mentira pas »). Cette semaine, cette unité a identifié et éliminé 35 membres de la brigade Nukhba responsables du massacre du 7 octobre.
Israël en position de force
Dans un silence stratégique, Israël se positionne comme le « policier dur » du Moyen-Orient. Toute attaque contre la sécurité de ses soldats ou citoyens se soldera par un prix élevé. Hier, après que le Hamas a tiré quatre roquettes depuis des camps centraux à Gaza, Tsahal a rapidement réagi. Le porte-parole en arabe, le colonel Avichay Adraee, a averti les habitants du quartier concerné de quitter leurs maisons. Quelques minutes plus tard, il ne restait plus grand-chose du quartier.
Ce message résonne dans toute la région. Au Liban, les acteurs locaux comprennent qu’Israël est sérieux quant à l’application des accords de cessez-le-feu. Fait surprenant, l’armée libanaise se déploie dans diverses zones, affrontant même les forces du Hezbollah.
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