Israël exige que les prisonniers palestiniens reconnus coupables de crimes graves soient envoyés à l’étranger plutôt qu’en Judée et Samarie. Cette condition a été mise en avant lors des négociations pour la libération des otages. Le correspondant de Kan 11, Suleiman Maswade, écrit à ce sujet .

De hautes sources israéliennes ont expliqué qu’une telle exigence est due au désir d’éviter les scènes de célébrations de libération similaires à celles qui ont eu lieu il y a un an, ainsi que de minimiser le risque que les personnes libérées retournent à des activités terroristes.

Cependant, certains interlocuteurs israéliens se sont montrés sceptiques quant à cette initiative, soulignant que même à l’étranger, les anciens prisonniers pourraient continuer à se livrer à des activités terroristes.

 

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Un exemple cité est le cas de Salah al-Arouri qui, après avoir été envoyé en Turquie, a continué à organiser des opérations du Hamas en Judée-Samarie jusqu’à son élimination.

Des sources israéliennes proches de l’évolution des négociations notent qu’elles en sont à leur phase finale, mais que le résultat n’est pas encore garanti. Selon les interlocuteurs de la chaîne, les éclaircissements définitifs pourraient intervenir d’ici une semaine.

Malgré certains progrès dans les négociations, les questions clés qui empêchaient auparavant de parvenir à un accord restent en suspens. Il s’agit notamment de la présence continue de Tsahal dans la zone du corridor de Philadelphie, des détails de l’échange d’otages, de l’identité des prisonniers libérés et des questions liées à la gestion des passages frontaliers et au retour des résidents dans le nord de la bande de Gaza.

Selon une source étrangère proche de l’évolution des négociations, un consensus complet n’a pas encore été atteint. Parmi les questions les plus difficiles figurent le nombre d’otages qui seront libérés dans un premier temps, les noms des terroristes qui seront libérés et le nombre de soldats restant dans le secteur.