Les circonstances de la mort d’une femme âgée de 83 ans , poignardée à mort en plein jour à l’entrée d’une maison de retraite, sont véritablement terribles. Mais le Shin Bet souligne qu’il s’agit d’un cas « exceptionnel et rare » : le premier cas connu dans lequel un meurtre a été commis par un ancien informateur du Shin Bet qui, après avoir été dénoncé, a reçu une protection en Israël et a suivi un programme complet de réhabilitation, comprenant une série complète de contrôles de sécurité.
Dans la soirée, les chaînes de télévision ont rapporté qu’il y a à peine deux semaines, le tueur avait passé avec succès un autre test polygraphique et que son crime, apparemment, était un acte « spontané », impulsif, et non une attaque terroriste planifiée. Le criminel, « neutralisé » par des collecteurs armés de la Poste, va être interrogé dès qu’il aura repris connaissance à l’hôpital. Ce n’est qu’après cela que le Shin Bet pourra découvrir quels étaient les mobiles du crime et s’il a été commis sur la base de la haine nationale.
Les services de sécurité craignent apparemment qu’après le meurtre de Lyudmila Lipovskaya, une campagne soit lancée pour l’expulsion de tous les anciens informateurs du Shin Bet, et expliquent au public l’importance du service que ces personnes ont rendu à Israël. Les reportages de la soirée soulignent que les informateurs palestiniens risquent leur vie pour infiltrer des cellules terroristes, contribuer à prévenir de nombreux attentats terroristes et sauver la vie d’Israéliens et, après leur « réhabilitation » en Israël, sont dans une grande majorité intégrés avec succès dans la société.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
