Suite aux frappes de l’armée de l’air israélienne, les trois principaux ports contrôlés par les Houthis au Yémen ont été complètement paralysés. Cette interruption affecte directement l’économie houthiste, car certains ports abritent des infrastructures pétrolières cruciales pour leurs activités économiques.
Ports ciblés et paralysie économique
Selon un rapport de la chaîne saoudienne Al-Arabiya, relayé par Kan News, toutes les installations portuaires sous contrôle des rebelles houthis au Yémen sont désormais hors service en raison des frappes aériennes israéliennes de ces deux dernières semaines. Les trois ports principaux concernés sont Al-Hodeïda, Ras Issa et As-Salif, dont l’arrêt complet a paralysé tout mouvement de navires entrants et sortants.
L’impact économique est significatif, car certains de ces ports abritent des installations pétrolières critiques pour la survie économique des Houthis. Les frappes israéliennes, qui ont commencé au début du mois, visaient à perturber les opérations portuaires et à réduire les sources de revenus des Houthis, considérés comme un proxy iranien dans la région.
La première frappe, survenue le 18 décembre, ciblait cinq objectifs principaux, mettant l’accent sur la paralysie des ports majeurs. La deuxième frappe, menée jeudi dernier, a touché l’aéroport de Sanaa ainsi que le port d’Al-Hodeïda.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :