Six membres des services de renseignement, dont un officier impliqué dans « l’affaire des documents secrets », ont déclaré avoir mené une étude sur l’implication d’un acteur étranger dans le massacre commis par le Hamas dans les localités du sud d’Israël. Ils auraient souhaité alerter le gouvernement, mais auraient été bloqués par l’armée, selon un rapport publié aujourd’hui (mercredi) par Ynet.
Les faits rapportés
Les six agents du renseignement, provenant de différentes unités d’Aman (renseignement militaire) ainsi que d’un autre organisme de renseignement dont la publication est interdite, ont mené une recherche approfondie. Ils affirment avoir identifié des preuves d’une implication étrangère dans le massacre perpétré par le Hamas. Cependant, leurs efforts pour transmettre cette information au gouvernement auraient été stoppés par la hiérarchie militaire.
Témoignages et obstacles
Selon le rapport, les officiers auraient initialement contacté un député du Likoud, Amit Levy, qui a vérifié auprès du Conseil de sécurité nationale (NSC) si un tel rapport existait. En l’absence de confirmation, ils ont transmis leurs conclusions à Ari Rosenfeld, un sous-officier impliqué dans l’affaire des documents secrets. Rosenfeld aurait ensuite tenté de faire parvenir le document au Premier ministre Benjamin Netanyahu via un intermédiaire.
Lors d’une audience judiciaire, l’avocat d’Ari Rosenfeld, Me Uri Korb, a révélé que :
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