Nouvelle plainte : les activistes gazaouis mettent en garde ces derniers jours contre une « nouvelle arme » qu’Israël utilise contre les Palestiniens dans la bande de Gaza : inonder les marchés de la bande de Gaza de volailles non casher.

Le blogueur gazaoui Hamza al-Masri opère actuellement depuis l’Égypte et possède une chaîne Telegram avec 836 000 abonnés. Hier soir, il a prévenu sur sa chaîne qu' »une nouvelle guerre a commencé contre notre peuple à Gaza, attention à la fuite cancéreuse ». Dans un long message adressé à ses partisans, al-Masri a mis en garde contre les « oiseaux « tréfim » », c’est-à-dire non casher, que les agriculteurs israéliens transfèrent vers les camions de ravitaillement entrant dans la bande de Gaza. Selon lui, il s’agit de « viande blanche qui n’est pas destinée aux Israéliens, que les rabbins considèrent comme impure et interdite ». C’est pourquoi, selon lui, Israël l’exporte, entre autres, vers Gaza.

Al-Masri affirme que « selon la Halacha », il est interdit de manger du poulet de proie car il s’agit d’un poulet qui était sur le point de mourir à cause d’une maladie, il ne doit donc pas être abattu et mélangé avec du poulet normal, sinon « la casheroute est annulée ».  Il a également averti que les poulets de proie « peuvent provoquer diverses maladies » et, dans certains cas, le cancer.

Déjà en septembre dernier, un article détaillé avait été publié sur le site d’information arabe « Darj » sur l’exportation de gibier à plumes. Ainsi, par exemple, la famille Abu Jaber Barbah a acheté un poulet au marché du sud de la bande de Gaza. Mais plus tard, elle a découvert qu’il s’agissait d’un « oiseau « taréf » ». En conséquence, ils ont restitué le poulet au commerçant car « il est interdit de le vendre sur les marchés en Israël pour des raisons sanitaires et religieuses, et il est utilisé pour nourrir les chiens et les chats ».

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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On constate que le dressage des volailles est un processus complexe, qui comprend de nombreux tests, et nécessite enfin un salage et un trempage dans l’eau. Mais ce processus n’a pas nécessairement quelque chose à voir avec la détection de maladies chez les volailles. À cette fin, les autorités israéliennes appliquent des directives et des lois claires.