Keith Siegel, Yarden Bibas et Ofer Kalderon sont rentrés en Israël après 484 jours de captivité du Hamas, soit près de 16 mois. « Kan 11 » raconte leurs histoires sur la vie à Gaza. Les conditions de vie y étaient extrêmement dures : manque de nourriture, déplacements constants et traitements cruels.
Keith était détenu à la fois dans des tunnels et dans des maisons sûres. Il a déclaré que les terroristes du Hamas l’avaient enfermé dans des pièces isolées pour qu’il soit plus difficile de repérer l’otage en cas de fouille.
Il a parlé d’une grave pénurie alimentaire. Malgré son mode de vie végétarien, Keith a été contraint de manger de la viande pour survivre. Pendant longtemps, il ne savait pas ce qui était arrivé à son fils Shai, avec qui il se trouvait le 7 octobre au kibboutz Kfar Aza. Ce n’est qu’après avoir entendu la voix de son fils à la radio qu’il a pu pousser un soupir de soulagement.
Ofer et Yarden ont passé les premières semaines de captivité ensemble. Ils ont déclaré avoir été battus, enfermés dans des cages et soumis à des tortures physiques et psychologiques. Ils ont ensuite été transférés vers d’autres lieux, notamment dans des installations souterraines où ils ont été détenus avec d’autres otages.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Ofer était considéré comme un réserviste de Tsahal, il a donc été libéré en uniforme. Lors de sa rencontre avec les soldats israéliens, sa première demande fut de la bière, mais en raison de son état de faiblesse, on lui conseilla d’attendre.
Yarden fut bientôt transféré à Khan Yunis, se déplaçant périodiquement entre les tunnels et les abris. Il a traversé de graves épreuves psychologiques : les terroristes lui parlaient régulièrement de sa femme Shiri et de ses enfants, Kfir et Ariel.
Malgré ses souffrances, Yarden a essayé de garder espoir et a appris un peu d’arabe pour communiquer avec ses bourreaux. Les trois otages ont souligné que les informations divulguées sur le soutien aux personnes kidnappées en Israël et les actions en faveur de leur libération leur ont donné de la force.
Jeudi dernier, cinq citoyens thaïlandais ont été libérés en même temps que les Israéliens après avoir passé 482 jours en captivité. Ils ont déclaré manger principalement du pain plat avec peu de protéines ou de légumes, connaître des périodes de faim intense et voir peu de soleil. Tous ont été diagnostiqués avec une carence en vitamine D.
Trois des personnes libérées – Pongsak Thana (36), Banawat Sethao (27) et Suratsak Lamnao (32) – ont été enlevées au Moshav Yesh dans le district d’Ashkelon. Vachara Sariyahon (33) et Satya Suwankam (35) sont du kibboutz Nir Oz.
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