Malgré un rejet catégorique de sa proposition par la Jordanie, l’Égypte et la Ligue arabe, le président américain Donald Trump continue de promouvoir son plan de « relocation » massive des Gazaouis. Selon lui, cette mesure est nécessaire pour permettre la reconstruction de la bande de Gaza, qu’il décrit comme « un site de destruction massive ».

💬 Trump aux journalistes à la Maison-Blanche, avant son sommet avec Netanyahou :
« Les Palestiniens n’ont pas d’autre choix que de quitter Gaza. Si nous pouvons trouver un ou plusieurs terrains appropriés et y construire de bons endroits pour eux, ce sera bien mieux que de retourner à Gaza. »

Trump et Gaza : une solution par le déplacement forcé ?

🔹 Trump affirme que les Gazaouis « adoreraient » partir s’ils en avaient la possibilité.
🔹 Il exclut explicitement l’installation d’israéliens à Gaza, déclarant : « Je soutiens un nettoyage de Gaza, puis nous ferons quelque chose avec cet endroit. »
🔹 Il estime qu’il faudra 10 à 15 ans pour reconstruire la bande de Gaza et cherche des partenaires régionaux pour y parvenir.

👉 Problème majeur soulevé par l’envoyé spécial Steve Witkoff : « Où vont aller ces gens ? »

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Opposition et préoccupations internationales

🔹 Jordanie et Égypte rejettent catégoriquement l’idée d’accueillir des Gazaouis sur leur sol.
🔹 Les États-Unis ne veulent pas imposer une décision, mais espèrent des solutions « créatives » impliquant les pays arabes et Israël.

💬 Un haut responsable américain à Reuters :
« Trump considère Gaza comme un site de ruines. Il pense qu’il est inhumain d’y forcer des gens à vivre, alors qu’il n’y a plus de conditions de vie acceptables. »


Discussions sur l’accord des otages et la suite du conflit

🔹 L’envoyé spécial Steve Witkoff rencontrera jeudi à Miami le Premier ministre qatari Mohammed Al-Thani pour faire avancer les négociations.
🔹 Israël enverra une délégation à Doha pour s’assurer que la phase A de l’accord est pleinement mise en œuvre avant d’entamer la phase B.
🔹 Israël craint que le Hamas ne manipule les négociations pour gagner du temps.

💬 Un responsable israélien :
« Nous voyons les choses de la même manière que les Américains : il n’y aura ni Hamas ni Autorité palestinienne à Gaza. Quant à l’Iran, nous voulons un maximum de pression. »

Vente d’armes à Israël et relation avec l’administration Trump

🔹 L’administration Trump ne freinera pas ses ventes d’armes à Israël.
🔹 Une nouvelle livraison d’armes et de bulldozers blindés D9 d’une valeur d’un milliard de dollars est en préparation.

👉 Les pourparlers de la phase B de l’accord des otages débuteront uniquement après approbation du cabinet israélien. L’un des enjeux clés reste l’avenir du Hamas et la gouvernance future de Gaza.


📌 En résumé : Trump continue d’avancer son plan de relocation des Gazaouis malgré le rejet arabe, alors qu’Israël et les États-Unis cherchent à redéfinir l’avenir de Gaza sans le Hamas ni l’Autorité palestinienne.