Israël suit avec préoccupation l’accord en préparation entre la Turquie et la Syrie, qui pourrait accorder au président Recep Tayyip Erdogan une influence significative sur la frontière israélienne, y compris dans l’espace aérien de la région.
Selon un rapport de Reuters, Abu Mohammed al-Julani, président intérimaire de la Syrie, doit rencontrer Erdogan demain pour discuter d’un accord de défense commun. Cet accord inclurait l’établissement de bases aériennes turques en Syrie ainsi que l’entraînement des forces du nouvel armée syrienne.
D’après des sources sécuritaires citées par N12, la Turquie pourrait utiliser l’espace aérien syrien à des fins militaires et jouer un rôle clé dans la formation des nouvelles forces armées syriennes. Un haut responsable de la sécurité a précisé que ces bases aériennes permettraient à la Turquie de protéger l’espace aérien syrien en cas d’attaques futures.
Un agent du renseignement régional a révélé à Reuters que deux emplacements potentiels pour ces bases sont l’aéroport militaire de Palmyre (Tadmor) et la base militaire T4 dans la province de Homs—deux sites qui avaient été ciblés par Israël par le passé, avant la chute du régime Assad.
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