Selon les premiers témoignages des otages qui ont été publiés, Eli Sharabi et Or Levy ont été détenus dans le tunnel tout le temps sans être exposés aux médias et ne savaient rien de l’attaque meurtrière du Hamas du 7 octobre. Ce n’est que la semaine précédant leur libération que les terroristes du Hamas ont commencé à les nourrir davantage, apparemment pour dissimuler les crimes de famine commis contre eux pendant leur captivité.
Les images poignantes des trois otages lors de leur libération renforcent les allégations de graves abus durant leur captivité. Le Dr Hagar Mizrahi, chef de la division médicale au ministère de la Santé, a fait le point sur leur état : « Une malnutrition importante est évidente, ce qui illustre l’enfer qu’ils ont traversé. « Ce sont des scènes complexes, tant pour les familles des rapatriés que pour les autres familles des personnes enlevées qui attendent toujours le retour de leurs proches. »
Après leur libération, les trois hommes ont été emmenés, accompagnés par les forces de Tsahal, au complexe d’intégration de Reim, où ils ont subi un premier examen médical et rencontré leurs familles. Ils ont été transférés aux hôpitaux d’Ichilov et de Sheba, où ils reçoivent des soins médicaux et physiologiques.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Or Levi, qui a été kidnappé lors d’une fête de Nova, a demandé à rencontrer les parents d’Aner Shapira, qu’il avait vu pour la dernière fois dans une migonit à Re’im. Il a également posé des questions sur Hirsch Goldberg-Polin, pensant à tort que lui et Almog Saroussi avaient déjà été libérés.
Eli Sharabi, 52 ans, de Beri, a perdu sa femme et ses deux filles, assassinées le 7 octobre. Son frère Yossi Sharabi, lui aussi kidnappé, a été tué en captivité par le Hamas, selon une enquête de l’armée israélienne. Or Levi, 34 ans, de Rishon LeZion, a perdu sa femme Einav Elkayim-Levi, assassinée dans un abri (migonit) à Reim. Son fils Almog, 3 ans, attend depuis son retour.
Ohad Ben Ami, 56 ans, du kibboutz Beri, a été kidnappé avec sa femme Raz Ben Ami, qui a été libérée en novembre lors du premier accord de prise d’otages.
Le quartier général de la lutte pour le retour des kidnappés a réagi avec virulence aux scènes violentes qui ont eu lieu lors de la libération des trois personnes : « Ces images violentes prouvent clairement que les kidnappés n’ont pas le temps ! Nous devons faire sortir tout le monde, jusqu’au dernier, maintenant. »
