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De la prestigieuse école Wharton aux coulisses du pouvoir à Jérusalem et Washington, Ron Dermer est passé du statut de nouvel immigrant à celui d’homme de confiance du Premier ministre israélien.

🗣 « Il me rappelle Abba Eban », déclare le président du Parti républicain en Israël. « Un diplomate exemplaire, un orateur brillant. »

Contrairement à d’autres conseillers, Dermer préfère rester dans l’ombre.

L’ombre de Netanyahu aux États-Unis

Lors de la visite de Benjamin Netanyahu aux États-Unis, Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques, l’accompagne discrètement, sans chercher à s’afficher. Pourtant, beaucoup des déclarations marquantes de Donald Trump portent son empreinte.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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💬 Nathan Sharansky, ancien ministre et lauréat du prix d’Israël, décrit Dermer comme un idéologue pur :

« Il ne cherche pas à protéger le poste de Netanyahu ou à avancer sa propre carrière politique. Il agit par conviction. »

Un parcours atypique : de Miami à Jérusalem

Ron Dermer est né en Floride, dans une famille politiquement active. Son père, Jay Dermer, avocat, a été maire de Miami Beach après avoir battu Elliott Roosevelt, fils de l’ancien président américain Franklin D. Roosevelt.

📚 Formation :

  • Diplômé en économie et gestion de la Wharton School de l’Université de Pennsylvanie (où Donald Trump a également étudié).
  • Poursuit un master en philosophie, économie et sciences politiques à Oxford.

De conseiller en Israël à bras droit de Netanyahu

Dans les années 90, alors qu’il étudie en Angleterre, Dermer arrive en Israël et travaille pour Nathan Sharansky, qui venait de fonder le parti « Israël BaAliyah » pour les nouveaux immigrants.

🔹 Il devient un conseiller clé lors des élections de 1996, où le parti remporte 7 sièges.

🔹 Il s’intègre rapidement en Israël, jouant même comme quarterback dans une équipe de football américain locale.

🗝 C’est Sharansky qui le présente à Netanyahu en 2000.
💡 Après une première rencontre tendue, Netanyahu le rappelle : c’est le début d’une relation politique indéfectible.

🗣 Sharansky raconte :

« Au début, Netanyahu a trouvé Dermer trop critique. Mais après leur deuxième rencontre, j’ai compris que je venais de perdre un collaborateur précieux. »

En 2004, lorsque Netanyahu devient ministre des Finances, il envoie Dermer à Washington comme attaché économique. Pour occuper ce poste, Dermer abandonne sa nationalité américaine.

L’architecte des relations Israël–États-Unis

En 2013, Netanyahu le nomme ambassadeur d’Israël aux États-Unis, un choix qui irrite l’administration Obama, car Dermer est proche des Républicains.

🔥 En 2015, il orchestre le discours de Netanyahu devant le Congrès américain contre l’accord nucléaire iranien, à l’encontre des positions d’Obama.

🗣 Marc Zell, président du Parti républicain en Israël, affirme :

« Dermer était le meilleur ambassadeur d’Israël aux États-Unis. Il connaît la langue de la bureaucratie et de la politique américaine. S’il a dérangé les Démocrates, c’est parce qu’ils étaient déjà de plus en plus hostiles envers Israël. »

Le confident de Netanyahu – mais pas un successeur

« Netanyahu l’adore parce qu’il est fidèle – mais ce n’est pas un ‘yes-man’. »

💡 Contrairement à d’autres conseillers, Dermer ne cherche pas à prendre la place du Premier ministre ni à jouer dans son dos.
💬 Sharansky insiste :

« Il ne rêve pas d’être Premier ministre. Il ne cultive pas de relations politiques pour son propre bénéfice. »

En 2023, après son retour en politique en tant que ministre, Dermer n’a prononcé son premier discours à la Knesset qu’en janvier 2025 – preuve qu’il préfère travailler dans l’ombre.,🔎 Un homme clé du gouvernement israélien, discret mais influent, dont le destin reste lié à celui de Netanyahu.