Tous les yeux seront rivés sur l’événement, avec impatience, samedi.
Il y a quelques jours à peine, la position d’Israël était ferme. Il faudrait libérer les neuf otages du 7 octobre pour prolonger la trêve dans les combats. Le président américain Donald Trump était allé plus loin, exigeant la libération des 76 otages restants, sous peine de « vivre un véritable enfer ».
Grâce à des médiateurs en Egypte et au Qatar, Israël a désormais réduit ses besoins à trois otages, rapporte Channel 12 News.
L’annonce faite lundi par le Hamas de suspendre les libérations d’otages en raison des « violations » israéliennes a poussé les négociateurs à bout, alors même que les discussions sur les deuxième et troisième étapes de l’accord ont officiellement commencé. Au sein du cabinet du Premier ministre Benjamin Netanyahu, la tension monte. Les ministres Bezalel Smotrich et Orit Struck du parti d’extrême droite Sionisme religieux ont adopté une ligne dure, exigeant que si le Hamas ne respecte pas ses engagements samedi, Israël réarrête les centaines de prisonniers palestiniens déjà libérés dans le cadre de l’accord.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Une source proche des négociations a déclaré au média saoudien Asharq que le Hamas était prêt à honorer l’accord et à procéder au sixième échange comme prévu samedi en échange de caravanes et de carburant.
Sur les 17 otages restant sur la liste des personnes à libérer dans un premier temps, 9 seraient encore en vie et 8 seraient décédés. Parmi eux figurent deux enfants de la famille Bibas, dont le sort est inconnu. Suite aux récents témoignages de famine et de maltraitance de la part d’otages libérés, Israël demanderait à élargir la définition des cas « humanitaires » pour inclure les otages souffrant de graves problèmes de santé nécessitant des soins urgents.
