Le Shin Bet (Service de sécurité intérieure d’Israël) et la police israélienne ont réussi ce matin à déjouer une tentative de terrorisme impliquant des citoyens israéliens. Deux jeunes hommes, résidents des villes de Zemer et Kafr Qasem, ont été arrêtés après avoir été suspectés de planifier une attaque à la voiture-bélier et une fusillade contre des civils israéliens. Cette arrestation met en lumière une tendance inquiétante : l’augmentation du nombre de jeunes arabes israéliens impliqués dans des tentatives d’attaques terroristes et des activités subversives contre l’État d’Israël.
Un phénomène de radicalisation en forte augmentation
Depuis l’année écoulée, le Shin Bet a démantelé 20 cellules terroristes composées de citoyens arabes israéliens. Parmi ces cellules, cinq ont planifié l’utilisation de véhicules piégés et de charges explosives. En outre, 14 terroristes arabes israéliens ont mené des attaques contre des civils israéliens, principalement des attaques à l’arme blanche. Le phénomène ne cesse de se développer, en particulier depuis le début du conflit de la guerre de l’Opération « Épée de Fer ».
Les données préoccupantes du Shin Bet
Au total, le Shin Bet a mené 80 enquêtes impliquant des citoyens arabes israéliens dans des tentatives d’attaques terroristes. Parmi celles-ci, neuf ont été liées à des affrontements avec des organisations terroristes dans les territoires palestiniens de Judée et Samarie, ainsi qu’aux frontières israéliennes. De plus, 26 de ces affaires concernent des individus qui ont juré allégeance à l’État islamique (Daech) et à d’autres groupes jihadistes mondiaux. En 2024, 177 citoyens arabes israéliens ont été arrêtés pour des activités liées à la sécurité, et 34 d’entre eux ont été placés en détention administrative.
L’impact de la guerre de Gaza sur la radicalisation
Le Shin Bet et les responsables de la sécurité associent cette montée en puissance de la radicalisation à l’intensification du conflit en Gaza, en Cisjordanie et au Liban. Les vidéos de destruction et les rapports sur les pertes humaines, largement partagés sur les réseaux sociaux arabes, semblent encourager de jeunes citoyens arabes israéliens à participer à des actes de terrorisme.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :