Les autorités israéliennes ont récemment mis en lumière un phénomène inquiétant : l’augmentation du trafic et de la vente de Kamagra, un gel contre les troubles de l’érection qui, bien qu’illégal, se vend comme des petits pains. Cette substance, bien que vendue comme une alternative bon marché au Viagra, présente des risques sanitaires graves, notamment des risques cardiaques potentiellement fatals. Ce phénomène est devenu une véritable mine d’or pour les organisations criminelles opérant dans le pays, qui bénéficient de la demande croissante pour ce produit.

Kamagra : Un produit dangereux

Kamagra est une version générique de Viagra, mais distribuée illégalement, principalement via des canaux comme Telegram. Le gel est souvent proposé à des prix bien plus bas que ceux de Viagra, ce qui attire de nombreux consommateurs. Mais derrière cette apparente offre bon marché se cache une réalité bien plus dangereuse. Selon la police israélienne, Kamagra peut provoquer des arrêts cardiaques et d’autres effets secondaires graves, surtout lorsqu’il est consommé sans aucune supervision médicale. Pourtant, de nombreux hommes, attirés par son prix abordable, n’hésitent pas à en acheter en grande quantité via des marchands illégaux.

Un commerce florissant et illégal

Les réseaux criminels exploitent les failles dans les contrôles aux frontières et utilisent des routes de contrebande pour faire entrer des millions de doses de Kamagra en Israël chaque mois. À titre d’exemple, un individu membre d’un groupe criminel a récemment été intercepté avec des dizaines de milliers de sachets de gel Kamagra cachés dans des valises. En quelques heures, ce marché parallèle peut rapporter des centaines de milliers de shekels aux trafiquants.

Les consommateurs, souvent ignorants des risques, continuent de se fournir sur des plateformes telles que Telegram, où des vendeurs anonymes proposent des produits à des prix attractifs. Ces réseaux sont utilisés par des groupes criminels qui récoltent de larges profits de la vente de ces produits non régulés. Un sachet de gel de Kamagra peut se vendre entre 120 et 150 shekels pour un paquet de sept unités, bien que le prix puisse atteindre 230 shekels pour un emballage plus grand.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Le rôle des autorités et la vigilance nécessaire

Le Ministère de la Santé israélien met en garde contre l’utilisation de Kamagra, soulignant les risques mortels associés à cette drogue illégale. Les autorités douanières ont déjà saisi de grandes quantités de gel Kamagra, notamment un énorme stock caché dans un container importé en Israël, d’une valeur totale de 3 millions de shekels. Malgré ces efforts, le marché est inondé, les trafiquants opérant en toute discrétion pour éviter les contrôles.

Les enquêteurs continuent de suivre les canaux Telegram et d’autres voies de distribution illégales, mais les forces de l’ordre ont du mal à empêcher la prolifération de ce commerce de substances potentiellement mortelles. Selon un responsable de la police, des dizaines de milliers de sachets de Kamagra sont écoulés chaque jour, alimentant ainsi une économie parallèle bien organisée et dangereuse.

Conclusion

Le Kamagra, bien que perçu comme une solution économique pour de nombreux hommes, représente un danger grave pour la santé. L’essor du trafic de ce produit illégal illustre la montée de la criminalité liée aux médicaments contrefaits. Il est impératif pour les consommateurs de prendre conscience des risques associés à l’achat de médicaments non régulés et de se tourner vers des solutions médicales légales et supervisées. En attendant, les autorités devront intensifier leurs efforts pour stopper ce fléau et protéger la population contre les dangers du Kamagra.