La bataille pour le récit médiatique se poursuit alors que le Hamas organise chaque semaine des événements médiatisés pour la libération des otages, en diffusant un message de résistance face aux attaques israéliennes. En réponse, le Service pénitentiaire israélien a choisi de libérer les détenus en leur faisant porter des T-shirts arborant l’inscription en arabe : « Nous n’oublierons pas et nous ne pardonnerons pas ». Cette initiative reflète la position ferme d’Israël selon laquelle tous ceux ayant participé aux actes du 7 octobre – meurtres, enlèvements, viols et pillages – sont condamnés.
Un message politique clair
Ce choix vestimentaire n’est pas anodin : il véhicule le message que le cessez-le-feu actuel n’est que temporaire. Israël rappelle ainsi que les hostilités pourraient reprendre à tout moment. Le slogan « Nous n’oublierons pas et nous ne pardonnerons pas » exprime une détermination à poursuivre les responsables des attaques, renforcée par la création de l’unité spéciale « NILI » (acronyme en hébreu de « L’Éternité d’Israël ne mentira pas ») par le Shin Bet. Cette unité a pour mission de localiser et d’éliminer tous les participants au massacre.
La symbolique des T-shirts : Un narratif stratégique
En optant pour cette mise en scène, Israël cherche à contrôler le récit public face à la stratégie médiatique du Hamas, qui utilise les libérations pour se présenter comme le vainqueur du conflit. Ce message rappelle également que le gouvernement israélien considère toujours le Hamas et ses alliés comme des ennemis jurés, malgré la trêve en cours.
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