L’indignation grandit dans les hôpitaux israéliens face au traitement réservé aux terroristes du Hamas. Un membre de l’unité Nukhba, impliqué dans le massacre du 7 octobre et détenu depuis, a été transféré hier à l’hôpital Kaplan de Rehovot après avoir signalé des maux de tête et des vertiges. En l’espace de quelques heures, il a bénéficié d’un scanner cérébral et d’une IRM, un privilège que de nombreux citoyens israéliens attendent pendant des mois.
Le personnel médical, contraint par les directives du ministère de la Santé à traiter ces détenus, a exprimé son mécontentement. Certains soignants ont refusé de s’occuper du prisonnier, notamment une employée dont le neveu a été tué le 7 octobre.
Après des examens approfondis confirmant qu’il ne souffrait pas d’un AVC, le terroriste a été renvoyé au centre de détention de Shde Teiman. Cet épisode a ravivé les critiques sur la disparité de traitement entre les citoyens israéliens et les prisonniers du Hamas, alors que les listes d’attente pour des examens médicaux atteignent plusieurs mois en raison d’un manque d’équipements et de spécialistes en radiologie.
Ce cas relance le débat sur la gestion des soins médicaux aux détenus terroristes et suscite un profond malaise au sein du personnel hospitalier, déjà sous tension depuis le début de la guerre.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :