Selon des sources gouvernementales, avec le consentement de l’administration Trump, Israël violera à nouveau les termes de l’accord de cessez-le-feu au Liban et ne retirera pas complètement ses troupes du territoire libanais le 18 février. La France, garante de l’accord avec les Etats-Unis, continue d’insister sur un retrait complet des troupes israéliennes conformément à l’accord, et selon Haaretz , les négociations sur le retrait sont toujours en cours.
Le 18 février, les forces israéliennes quitteront toutes les zones peuplées du sud du Liban. Les habitants évacués et l’armée libanaise y reviendront. Afin de maintenir la population libanaise loin des postes de Tsahal, la bande frontalière proche sera déclarée zone militaire interdite, mais l’armée comprend que le risque d’affrontements avec la population locale demeurera.
Les inconvénients et les risques d’une telle décision sont évidents. Israël fait l’objet de nouvelles accusations pour ne pas avoir rempli ses obligations en vertu des traités internationaux. Le Hezbollah, vaincu et moralement détruit, recevra une nouvelle justification à l’existence d’une « aile militaire » et continuera à marquer des points politiques tant que des soldats israéliens seront sur le territoire libanais. Il convient de rappeler que cette organisation terroriste est née précisément à cause de l’occupation militaire prolongée du sud du Liban dans les années 1990.
Les journalistes demandent à l’armée d’expliquer quel est l’intérêt de maintenir une présence militaire sur le territoire libanais et combien de temps l’armée israélienne compte-t-elle y maintenir ses postes ?
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :