Le 18 février 2025, des informations provenant de l’armée israélienne indiquent que l’armée égyptienne a récemment réduit sa présence près de la frontière avec Israël, un retrait qui pourrait compliquer les actions militaires israéliennes dans cette région. Bien que la paix soit officiellement maintenue avec l’Égypte depuis l’accord de Camp David, la situation sur le terrain semble évoluer vers une menace grandissante.
Les responsables israéliens ont observé que la réduction des troupes égyptiennes près du mur de sécurité israélien rend plus difficile une intervention rapide en cas de conflit. Le manque de présence militaire constante dans la zone permet aux groupes terroristes et aux réseaux de contrebande d’opérer plus librement. Selon des sources militaires israéliennes, ce vide a ouvert la voie à l’intensification des activités iraniennes, particulièrement par le biais du trafic d’armes.
En effet, des armes, y compris des fusils, des grenades et des drones de transport, traversent de plus en plus fréquemment cette frontière, alimentant les groupes terroristes opérant à la fois en Égypte et dans la bande de Gaza. Ce phénomène est alimenté par les structures de contrebande dirigées par des Bédouins du Sinaï, qui facilitent le transit de ces armes vers des factions terroristes dans le nord de la Cisjordanie et Gaza.
Les autorités israéliennes redoutent que cette augmentation du trafic d’armement ne finisse par aboutir à un déséquilibre stratégique. En outre, la coopération sécuritaire étroite entre Israël et l’Égypte, bien qu’efficace dans le passé, ne semble plus suffisante face à l’élargissement des réseaux de trafic et à la présence iranienne croissante.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :