Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a vivement réagi aux propos de Donald Trump après que ce dernier a affirmé qu’« l’Ukraine avait déclenché la guerre » et que « Zelensky ne bénéficie pas d’un réel soutien populaire ».

S’exprimant sur ces accusations, Zelensky a dénoncé une manipulation des faits :

« L’affirmation selon laquelle je ne bénéficie que de 4 % de soutien est pure désinformation. Si quelqu’un pense pouvoir me remplacer maintenant, cela ne fonctionnera pas. »

Il a ensuite attaqué Trump de manière plus directe :

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

https://infos-israel.news/soutenez-infos-israel-news/

« Donald Trump est enfermé dans une bulle de désinformation. J’aimerais que son équipe lui expose la vérité sur l’Ukraine. Les États-Unis ont, en réalité, contribué à briser l’isolement de Poutine. »

Un débat sur l’aide américaine

Concernant les accusations de Trump sur le montant de l’aide militaire octroyée à l’Ukraine, Zelensky a précisé les chiffres réels :

« Les États-Unis nous ont fourni 67 milliards de dollars d’aide militaire et 31,5 milliards de dollars de soutien budgétaire. Dire que nous devons 500 milliards de dollars en ressources naturelles n’est pas une discussion sérieuse. »

Le président ukrainien a également répondu à Keith Kellogg, un proche de Trump, qui avait suggéré que Kiev devrait négocier avec Moscou :

« Personne en Ukraine ne fait confiance à Poutine. Keith Kellogg devrait aller poser la question aux citoyens ukrainiens et voir ce qu’ils pensent réellement des propos de Trump. »

Trump réécrit-il l’histoire ?

Lors d’une intervention nocturne, Donald Trump a soutenu que la guerre en Ukraine aurait pu être évitée si Zelensky avait accepté un accord :

« Vous êtes en guerre depuis trois ans. Vous auriez dû conclure un accord au lieu de déclencher cette guerre. J’aurais pu négocier un arrangement où l’Ukraine aurait conservé presque toutes ses terres et personne n’aurait été tué. »

Ces déclarations contrastent avec les faits historiques, Vladimir Poutine ayant lancé son invasion le 24 février 2022. Trump continue néanmoins à affirmer qu’il aurait pu éviter le conflit en négociant directement avec la Russie.

Alors que la guerre se poursuit, cette joute verbale entre les deux dirigeants met en lumière des divergences profondes sur la manière dont le conflit est perçu et interprété à l’international.