L’Iran a augmenté le niveau de préparation au combat de ses forces de défense aérienne en prévision d’une frappe israélo-américaine sur des installations nucléaires. Deux sources anonymes du gouvernement iranien ont déclaré au journal britannique The Telegraph que la République islamique avait renforcé les défenses aériennes autour des sites clés de son programme nucléaire – centres nucléaires et usines d’enrichissement d’uranium – et des bases de missiles de l’armée et du CGRI.

Cette décision fait suite aux avertissements des services de renseignement américains concernant la forte probabilité de frappes israéliennes contre l’Iran cette année. « Le gouvernement iranien s’attend simplement à une attaque chaque nuit et maintient l’armée en état d’alerte maximale, même sur des sites secrets dont personne ne connaît l’existence », cite la publication.

« Les travaux visant à renforcer la défense de ces lieux sont en cours depuis longtemps, mais au cours de l’année dernière et surtout après la première frappe aérienne israélienne, ils se sont intensifiés. « De nouvelles batteries de défense aérienne ont été déployées, mais il existe un consensus à Téhéran selon lequel elles seront inefficaces en cas d’attaque à grande échelle », a déclaré la source. Nous parlons des systèmes de défense aérienne russes S-300, que l’armée de l’air israélienne peut facilement traiter. Cela a été démontré par deux frappes israéliennes en réponse aux attaques de missiles et de drones iraniens en avril et surtout fin octobre 2023. 

Mi-février, le Wall Street Journal citait des sources des services de renseignement américains qui affirmaient que dans les derniers jours de l’administration Biden, à la mi-janvier de cette année, ils avaient conclu qu’Israël envisageait sérieusement de bombarder des sites nucléaires cette année, cherchant à profiter de la faiblesse de l’Iran. 

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Selon la publication britannique, Téhéran exerce une pression sur Moscou pour obtenir de la Russie des systèmes anti-missiles S-400 plus avancés. Les tensions à Téhéran ont été renforcées par la récente déclaration de Netanyahu lors d’une conférence de presse conjointe avec le secrétaire d’État Marco Rubio sur la nécessité de « terminer le travail » en Iran. Le Premier ministre a récemment demandé de réduire le nombre d’audiences dans ses affaires criminelles, justifiant cette décision par d’importantes affaires secrètes « qui détermineront l’avenir d’Israël ». Cela n’a sans doute fait qu’accroître l’anxiété à Téhéran.