Lors de la conférence annuelle de l’Institut d’études sur la sécurité nationale (INSS), Dan Shapiro, ancien ambassadeur des États-Unis en Israël et ex-adjoint au secrétaire à la Défense, a annoncé qu’une attaque contre les installations nucléaires iraniennes était désormais une possibilité bien réelle dans les mois à venir.
Shapiro a estimé qu’il était hautement probable que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et le président américain, Donald Trump, aient à prendre une décision décisive sur cette question d’ici l’automne prochain. Selon lui, si une action militaire est engagée, elle sera conjointe entre Israël et les États-Unis. Toutefois, il a précisé que le transfert imminent d’armement américain avancé vers Israël restait peu envisageable en raison des contraintes bureaucratiques et du temps nécessaire à l’entraînement des forces israéliennes pour en assurer l’utilisation efficace.
L’Iran en état d’alerte maximale
Dans le même temps, l’Iran renforce ses défenses autour de ses installations nucléaires. Selon des sources à Téhéran, l’armée iranienne a relevé son niveau de vigilance au maximum, redoutant une attaque imminente menée par Israël et les États-Unis.
Un responsable sécuritaire iranien a confié que le gouvernement de Téhéran anticipait une offensive non seulement sur des sites bien connus tels que Natanz et Fordow, mais aussi sur des installations secrètes dont l’existence n’a pas encore été rendue publique.
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