Israël se prépare à l’éventualité que le Hamas refuse de prolonger la première phase, et ce soir (samedi), le Premier ministre Benjamin Netanyahu tient une autre consultation avec les chefs de l’establishment de la défense pour tenter de faire aboutir une percée dans les négociations. En même temps, Israël ne reste pas les bras croisés et si le Hamas ne commence pas à libérer davantage d’otages, l’armée israélienne se prépare déjà à agir. « Il n’y aura pas de repas gratuit. » « Israël exigera un prix pour ne pas libérer les otages », a annoncé Moria Asraf, selon une source politique.
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L’aide humanitaire stoppée pour faire pression sur le Hamas
De son côté, le Hamas refuse toute prolongation, exigeant une entrée immédiate dans la deuxième phase de l’accord : « Nous rejetons la prolongation de la première phase du cessez-le-feu dans le format proposé par Israël, car cela revient à éluder un engagement à mettre fin à la guerre et à un retrait complet de Gaza », a déclaré une source du Hamas. Le refus de l’organisation terroriste laisse à Israël plusieurs options pour faire pression sur le Hamas avant de revenir à une guerre à grande échelle, la principale étant l’arrêt immédiat de l’aide humanitaire.
Une journée critique s’annonce concernant l’avenir de l’accord, et en raison des difficultés, les familles des kidnappés sont également sous pression et appellent le Premier ministre à ne pas faire capoter l’accord : « Il est interdit d’arrêter l’accord et de laisser les kidnappés derrière ! » Le siège a également déclaré : « Les 59 personnes enlevées qui restent à Gaza doivent être immédiatement rapatriées, les vivantes pour être réhabilitées et les morts pour être enterrés convenablement. Traîner les pieds ou retarder l’accord signifierait une condamnation à mort pour les personnes enlevées vivantes et la perte de la capacité de localiser et de rapatrier les morts pour qu’ils soient enterrés. D’abord les personnes enlevées, puis tous les autres ! »
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :