L’Union européenne tente de gérer les conséquences de l’affrontement inhabituel entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky à la Maison-Blanche. Pendant ce temps, le président français Emmanuel Macron a déclaré aujourd’hui (samedi) qu’il était prêt à ouvrir des discussions sur une dissuasion nucléaire européenne et que la France pourrait protéger d’autres États de l’UE face aux menaces sécuritaires posées par la Russie.

Cette annonce intervient à la veille du sommet des dirigeants européens à Londres, où sera discuté un plan de paix pour l’Ukraine. Une réunion d’urgence de l’UE est également prévue jeudi à Bruxelles.

Macron pousse pour une Europe plus autonome

Dans une interview à la télévision portugaise, Macron a déclaré que si l’Europe veut renforcer son autonomie stratégique, elle doit entamer un débat sur la dissuasion nucléaire.

« Je suis disponible pour ouvrir ce débat… si cela permet de bâtir une force européenne. »

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Emmanuel Macron

Macron a souligné que la doctrine nucléaire française a toujours inclus une dimension européenne dans la protection des intérêts stratégiques vitaux.

Opposition de Marine Le Pen et clarification du ministre de la Défense

La dirigeante du Rassemblement National, Marine Le Pen, a vivement critiqué cette proposition :

« La dissuasion nucléaire française doit rester exclusivement française. Il est hors de question de la partager ou de la déléguer. »

Le ministre de la Défense Sébastien Lecornu a tempéré les propos de Macron, précisant que :

« Notre dissuasion est et restera française. Seul le président de la République a le contrôle total de son utilisation. »

L’Allemagne renforce son système de défense antimissile

Pendant ce temps, l’Allemagne a entamé la construction d’un système de défense antimissile Arrow 3 fabriqué en Israël. Ce système, capable d’intercepter des missiles balistiques hors de l’atmosphère, sera pleinement opérationnel en 2030.

L’Allemagne a également lancé l’initiative « Bouclier Céleste Européen » (ESSI) pour améliorer la protection aérienne de l’Europe face aux menaces russes.