Avihda Bechar, survivant du massacre du kibboutz Be’eri, qui a perdu sa femme Dana et son fils Carmel, assassinés sous ses yeux lors de l’attaque du Hamas, a témoigné cette semaine sur TOV TV.

Il affirme que la menace terroriste est bien plus large que ce que l’opinion publique israélienne est prête à reconnaître.

« Nous enterrons notre tête dans le sable »

Selon lui, la situation en Judée-Samarie est bien plus semblable à celle de Gaza que ce que les Israéliens imaginent.

« Prends-leur la terre. Pousse-les en Égypte. Enlève la barrière – ta frontière doit maintenant être la mer Méditerranée. »

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Il ajoute que les tunnels sous l’hôpital de Jénine sont identiques à ceux découverts sous l’hôpital Shifa à Gaza :

« Nous nous voilons la face. On se dit : ‘Non, ce n’est pas possible, nous contrôlons la situation.’ »

« Cela se reproduira si nous ne les expulsons pas »

Bechar prévient que le danger n’est pas derrière Israël :

« Un volcan finit toujours par entrer en éruption. Quand ? On ne sait pas. Mais cela arrivera si nous ne les expulsons pas. »

Une transformation radicale après le 7 octobre

Blessé et retenu pendant 12 heures dans une pièce sécurisée, Bechar a assisté à la mort de sa femme et de son fils.

« Je suis un homme de gauche trahi. Et une gauche trahie est meurtrière. Elle ne voit plus rien. Elle n’a plus de compassion pour personne. C’est ce qui m’est arrivé le 7 octobre : j’ai basculé. »