De nouveaux détails issus des rapports d’enquête interne de Tsahal sur le massacre du 7 octobre ont été publiés lundi. L’armée a jugé « indécent » le traitement des soldats envers les habitants du kibboutz frontalier Kfar Aza, où les combats avec les terroristes se sont poursuivis pendant trois jours – malgré le fait que, selon un rapport présenté aujourd’hui aux habitants du kibboutz, à minuit le 8 octobre, Tsahal y avait déjà une supériorité de forces trente fois supérieure .
Selon le rapport, environ 50 à 70 terroristes de la division territoriale de Gaza du Hamas sont entrés dans la région de Kfar Aza à 6h29 du matin. Peu à peu, de nouveaux terroristes arrivèrent et, à midi, il y avait déjà environ 250 opérant dans le kibboutz. Selon l’enquête, à minuit, il ne restait plus que 40 terroristes dans le kibboutz, alors que 1 180 combattants de Tsahal y avaient déjà été amenés.

קיבוצים בעוטף עזה
כפר עזה
Photo by Kobi Gideon / GPO
Les kibboutzniks survivants sont restés assis pendant trois jours dans des abris en béton, appelés « mamad », avec leurs blessés et les corps des morts. Il n’y a pas eu d’évacuation organisée ; les gens se sont sauvés du mieux qu’ils ont pu, par leurs propres moyens. Les blessés étaient, dans le meilleur des cas, emmenés par l’armée jusqu’aux portes du kibboutz, les laissant trouver eux-mêmes un autre moyen de transport.
Le premier petit contingent de combattants de Tsahal n’est arrivé à Kfar Gaza qu’à 9h50 , trois heures et demie après l’attaque, et, comme l’admet Tsahal, n’a pas été en mesure d’avoir un impact significatif sur la situation, car il n’avait ni une image claire de la situation, ni un commandement clair, ni une coordination. Les terroristes ont continué leur massacre presque sans être entravés, seule l’unité d’autodéfense locale tentant de leur résister. Sept des 14 combattants du détachement ont été tués au combat.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :