Dans le moshav frontalier de Netiv HaAsara, « seulement » 20 personnes sont mortes le matin du 7 octobre, et les habitants du moshav parlent d’une sortie « miraculeuse » d’une catastrophe plus grave. Le « miracle » du moshav explique l’enquête de Tsahal, dont les résultats ont été présentés aux habitants et aux familles des personnes tuées hier et aujourd’hui. Le correspondant de Haaretz, Eden Solomon, a complété l’enquête avec les commentaires des résidents locaux.

Nativ HaAsara est situé à côté du poste frontière d’Erez. Le matin du 7 octobre, deux petits groupes de terroristes du Hamas sont entrés dans la région : trois d’entre eux sont arrivés en deltaplane, sept ont traversé le point de contrôle d’Erez. Les trois premiers ont commencé à tirer sur les habitants dans différentes parties du moshav et ont réussi à en tuer neuf.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

https://infos-israel.news/soutenez-infos-israel-news/

Le commandant de l’unité locale d’autodéfense a ordonné aux membres de l’unité de rester chez eux. Certains ont désobéi à l’ordre et sont entrés en combat avec les terroristes ; trois membres de l’unité ont été tués dans la fusillade.

Selon les conclusions de l’enquête, les terroristes n’avaient qu’un armement « minimal » et trois d’entre eux ont été chassés par un habitant du moshav qui leur a tiré dessus avec un pistolet.

L’armée israélienne a informé les habitants qu’une autre unité de 20 combattants de Nukhba avait tenté de s’infiltrer dans leur moshav, qu’ils avaient essayé de faire sauter le mur d’enceinte, mais qu’ils avaient échoué, qu’ils étaient allés vers Erez et n’étaient jamais revenus. C’est le principal « miracle » qui a sauvé Nativ Ha-Asara d’un massacre catastrophique.

De plus, les forces de Tsahal sont apparues à Nativ HaAsara plus tôt que dans d’autres villes frontalières. A sept heures du matin, quatre autres soldats arrivés sans ordre, de leur propre initiative, ont rejoint les quatre soldats qui étaient en service permanent dans le moshav, et dans l’après-midi, une unité MAGAV organisée est arrivée sur place et avait déjà achevé le « nettoyage » du territoire.

La police n’a pas coopéré avec l’armée israélienne dans son enquête sur les événements du 7 octobre, et l’officier qui a présenté les conclusions de l’enquête s’est excusé auprès des habitants de ne pas avoir pu leur donner une image complète des événements.