Lors de son discours sur l’« État de l’Union » devant les deux chambres du Congrès, le président Donald Trump a parlé pendant plus d’une heure et demie, battant ainsi le record de l’ancien président Bill Clinton. Trump s’est principalement concentré sur des questions de politique intérieure américaine et n’a évoqué que brièvement l’accord sur les otages et les négociations avec l’Ukraine. Parmi le public se trouvaient des survivants de la captivité, dont Noa Argamani et Keith Siegel.
Un discours historique axé sur les questions intérieures
Hier soir (mardi), Donald Trump a prononcé son premier discours sur l’« État de l’Union » de ce mandat, devenant ainsi le plus long de l’histoire. Il a abordé en priorité des sujets de politique intérieure, notamment les tarifs douaniers avec le Canada et le Mexique, les questions de genre, la lutte contre le mouvement « woke » et la bataille contre l’éducation progressiste dans les écoles publiques.
Une délégation de survivants de la captivité était également présente, comprenant Aviva et Keith Siegel, Noa Argamani et Yair Horn. Des familles d’otages américains étaient aussi dans l’audience, notamment les familles Naotara, Alexander, Hen et Hagai.
Peu de références à Israël
Trump a peu abordé les questions concernant Israël et n’a pas mentionné la présence des familles d’otages et des survivants de la captivité, contrairement à son discours précédent. Cependant, il a déclaré : « Au Moyen-Orient, nous ramenons nos otages de Gaza », avant d’ajouter : « Lors de mon premier mandat, nous avons conclu les accords d’Abraham, qui étaient historiques. Sur la base de ces accords, nous construirons un avenir meilleur pour toute la région. Beaucoup de choses se passent là-bas, c’est un quartier difficile. »
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :