Liri Elbag, récemment libérée de la captivité du Hamas, révèle dans une interview bouleversante les instants de terreur qu’elle a vécus le 7 octobre. Elle décrit la peur existentielle qui l’a envahie lorsque les terroristes ont pris d’assaut le poste militaire de Nahal Oz, et la sensation d’avoir été à deux doigts de la mort.

Liri raconte la vie sous l’emprise du Hamas comme « un long cauchemar ». Elle partage la difficulté de croire à cette nouvelle réalité qui lui a été imposée et l’espoir incessant de se réveiller de cette horreur : « Depuis le 7 octobre, je vis dans un cauchemar permanent, j’attends que quelqu’un me réveille et me dise ‘tu as rêvé, cela n’est pas arrivé’. Mais malheureusement, c’est bel et bien arrivé. »

Liri se souvient du moment où les terroristes ont fait irruption dans le poste militaire : « Je n’oublierai jamais la cruauté dans leurs yeux, » dit-elle. « C’était terrifiant. » Elle raconte qu’elle a dû promettre aux terroristes de coopérer dans l’espoir de survivre : « Ils nous ont dit : ‘Si vous nous écoutez, nous ne vous tuerons pas, vous venez avec nous à Gaza’. Nous leur avons répondu : ‘Oui, emmenez-nous à Gaza’. »

« Ils avaient tous une haine de mort dans les yeux », ajoute-t-elle. « J’étais certaine qu’ils allaient nous exécuter. Je me disais que debout là, attachées, ils allaient nous massacrer d’une rafale de balles. »

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Elbag explique qu’elle est passée en mode survie : « Je me suis dit : qu’est-ce que je peux faire pour sortir d’ici vivante ? »

Pour rappel, Liri Elbag servait en tant qu’observatrice et a été enlevée le 7 octobre avec six autres observatrices du poste militaire de Nahal Oz, où l’un des combats les plus violents de cette journée tragique s’est déroulé après l’infiltration de dizaines de terroristes.

Elle a été libérée après 477 jours de captivité en même temps que quatre autres observatrices, dont Karina Araev, Naama Levy et Daniela Gelboa. Agam Berger, la cinquième observatrice, a été libérée cinq jours après elles.