Selon mon analyse, Donald Trump perd patience face aux Palestiniens de Gaza et au Hamas, en grande partie à cause de la position adoptée par l’Égypte lors du sommet des pays arabes, où elle a présenté un plan en contradiction avec celui de Trump. Tant Israël que les États-Unis agissent stratégiquement dans la gestion de la crise des otages, mais sur le plan politico-militaire, la situation est encore plus complexe en raison des implications qu’un vide à Gaza pourrait avoir pour l’Égypte.

Un scénario explosif pour l’Égypte

Une offensive israélienne majeure contre Gaza pourrait rapidement se transformer en un exode massif de Palestiniens cherchant à fuir vers l’Égypte, transformant ainsi ce qui est présenté comme une « évacuation humanitaire » en une crise migratoire incontrôlable.

En tentant de rallier le monde arabe à sa cause, l’Égypte a pris un pari risqué. Mais les États arabes sont eux-mêmes dépendants des États-Unis, tout comme l’Ukraine se tourne aujourd’hui vers le Royaume-Uni et la France. Cette tentative de Sissi de s’appuyer sur le soutien du bloc arabe rappelle la stratégie de Zelensky, mais la réalité est que Londres, Paris et la Ligue arabe sont toutes économiquement et militairement dépendantes de Washington.

L’Égypte a commis une grave erreur diplomatique, et c’est pourquoi Sissi a évité de rencontrer Trump : il savait qu’il subirait un véritable camouflet.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Un conflit aux multiples conséquences

La position de l’Égypte dans cette crise pourrait lui coûter cher sur plusieurs fronts :

  • Affaiblissement du contrôle sur le canal de Suez, un désastre économique.
  • Désintégration du marché noir autour de Gaza, qui enrichit les cercles militaires égyptiens corrompus.
  • Colère des islamistes en Égypte, qui voient la disparition du Hamas comme une trahison.

Sissi est donc coincé et tente de sauver la face en publiant des vidéos de propagande militaire.

L’isolement croissant de l’Égypte

L’Égypte est aujourd’hui dans une situation précaire :

  • Les États-Unis se retournent contre elle.
  • La Russie commence à coopérer avec Washington.
  • L’Union européenne est engluée dans ses propres crises.
  • Seule la Chine reste une option, mais elle ne veut pas s’impliquer dans un pays de 110 millions d’habitants, instable et économiquement fragile.

Israël, grand gagnant de la crise

Contrairement à l’Égypte, Israël se trouve dans une position stratégique exceptionnelle. Tandis que les ministres des Finances du Canada et de l’Allemagne ne sont pas invités à la Maison-Blanche, celui d’Israël l’est, ce qui montre à quel point Washington considère la montée en puissance d’Israël comme un atout stratégique américain.

Sans entrer dans les détails, Israël se prépare à de grands changements. Les portes de l’enfer s’ouvriront bientôt, et la patience sera notre meilleure alliée.

« La tequila sur les nouvelles plages de Gaza arrivera bientôt. Israël la grande est en marche. »