De retour d’une réunion à Washington avec le secrétaire au Trésor américain Scott Bessant, le ministre des Finances et chef du parti Sionisme religieux, Bezalel Smotrich, a délivré un message clair : « L’État d’Israël dispose d’un soutien total – diplomatique, militaire et en approvisionnement d’armes – pour écraser le Hamas ».

Lors de cette rencontre, Smotrich et son homologue américain ont convenu de renforcer la coopération économique entre les deux pays. Il a également souligné la résilience de l’économie israélienne, qui continue de prospérer malgré le contexte de guerre. Concernant le budget de 2025, Smotrich a affirmé qu’il ne céderait à aucune pression politique et que ce budget garantirait les ressources nécessaires à Tsahal pour remporter la guerre, tout en soutenant les réservistes et la reconstruction du sud et du nord du pays.

Par ailleurs, Smotrich a vivement critiqué un récent reportage diffusé par le service public israélien, révélant des tensions au sein du cabinet de sécurité. Selon lui, l’origine de ces révélations provient d’un haut responsable de Tsahal ayant récemment quitté ses fonctions.

Il a dénoncé trois éléments particulièrement graves dans ces révélations :

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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  1. L’utilisation du terme « taupe » pour désigner certains responsables de Tsahal, qu’il considère comme une insulte envers ceux qui consacrent leur vie à la sécurité du pays.
  2. L’existence d’un « climat de suspicion » au sein du cabinet de sécurité, mettant en doute l’intégrité des décisions prises.
  3. Le fait que des informations cruciales auraient été cachées au Premier ministre, soulevant de sérieuses questions sur la transparence et la communication au sein de l’establishment sécuritaire.

Smotrich a directement accusé le chef d’état-major Herzi Halevi et d’autres hauts responsables de l’armée d’avoir retenu des informations essentielles : « À de nombreuses reprises, j’ai dû confronter les responsables militaires avec des faits que j’avais recueillis moi-même sur le terrain. » Il affirme consacrer des heures à l’étude des rapports et aux discussions avec divers experts en sécurité pour forger une opinion éclairée et équilibrée.

Tout en assurant qu’il n’a jamais divulgué d’informations issues des réunions du cabinet, il a salué l’arrivée du nouveau chef d’état-major, le général Eyal Zamir, espérant que celui-ci adoptera une approche plus ouverte et acceptera la critique constructive.

« L’État d’Israël est dirigé par son gouvernement, son Premier ministre, son cabinet et moi-même en tant que membre de ce cabinet. Nous avons une responsabilité claire envers la sécurité du pays, et je ne compte pas l’abandonner », a-t-il conclu.