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La semaine dernière, l’UNESCO a annoncé « reporter » une exposition qui parle du peuple juif et de son lien avec la Terre d’Israël, par déférence pour le« processus de paix ». Le report a provoqué la consternation en Israël et au Centre Simon Wiesenthal de Los Angeles, qui « co-parraine » l’exposition. Aujourd’hui, les États-Unis et le Canada exhortent l’UNESCO à reconsidérer sa décision.

Les États-Unis et le Canada ont appelé l’UNESCO à revenir sur sa décision soudaine de suspendre une exposition à Paris sur les liens juifs en Terre d’Israël, en réponse à une protestation des Etats arabes qui craignent que cette exposition puisse influencer le processus de paix.

«La décision de l’UNESCO est erronée, et doit être annulée », a déclaré l’ambassadeur américain à l’énergie Samantha, ce vendredi. « Les Etats-Unis exhortent l’UNESCO à permettre à cette exposition de se tenir dès que possible. »

«L’UNESCO est censée favoriser la discussion et l’interaction entre la société civile, les États membres et les organisations telles que le Centre Wiesenthal, qui ont le droit d’être entendu et de contribuer à la mission de l’UNESCO», a déclaré Power.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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En dépit de sa réprimande sévère, les États-Unis ont choisi de ne pas parrainer l’exposition, qui portait le sceau de parrainage de trois pays, le Canada, Israël et le Monténégro.

Le Ministère des Affaires étrangères du Canada a déclaré vendredi, qu’il « n’y a pas de raison appropriée de retarder l’exposition et [nous sommes] profondément déçus par la décision de la reporter. Notre ambassadeur auprès de l’UNESCO a écrit au secrétaire général de cette organisation lui demandant de prendre toutes les mesures nécessaires pour que cette exposition ne soit pas annulée, car elle était prévue de longue date. Si l’UNESCO ne reconsidère pas sa position, le Centre Wiesenthal prévoit d’organiser une conférence de presse à Paris et Los Angeles, ce lundi pour montrer ses panneaux au public.

Le Doyen Wiesenthal et le fondateur rabbin Marvin ont déclaré que tous les panneaux d’exposition avaient été examinés et approuvés par l’UNESCO. Le Président du Congrès juif mondial, Ronald Lauder a dit: « Il est triste que les Arabes nient cette connexion, et l’année 3500 qui montre que le peuple juif est lié à la terre d’Israël, en particulier lorsque cette attache est une partie de leur propre tradition.  »

Avec cette décision, l’UNESCO a rendu un mauvais service au processus de paix et a implicitement approuvé le refus arabe. Cette exposition ne se produira que si les États-Unis menace à nouveau de couper le financement de l’UNESCO. Avec l’administration Obama au pouvoir, cela reste moins évident.

Entre temps en France, seul la BNVCA condamne la décision scandaleuse de la Direction Générale de l’UNESCO d’annuler l’exposition prévue dans l’enceinte de l’UNESCO, du mardi 21 janvier au 30 janvier 2014, intitulée Le peuple, Le Livre, la Terre: 3,500 ans de relations entre le peuple juif et la terre d’Israël » : « Nous ne comprenons pas les motifs de ce revirement que nos correspondants déjà invités à ces manifestations perçoivent comme une forte déception, voire comme une forme de discrimination, d’intolérance sinon de négationnisme . L’UNESCO ne peut et ne doit pas se laisser DURBANISER. Le BNVCA demande à l’UNESCO de ne pas céder aux pressions exercées par le Groupe des pays arabes de l ‘UNESCO manifestement allergiques à la vérité historique, et dans lesquels règnent la violence, l’intolérance,l’antisémitisme comme le négationnisme d’état . »

Dans un courrier adressé à la directrice générale Mme Irina BOKOVA, le BNVCA lui demande de revenir sur sa décision, faute de quoi, partant du principe que le Peuple juif a existé avant Auschwitz, et n’existe pas uniquement par rapport à la période 39-45, nous serions contraints d’inviter toutes les communautés juives, les institutions juives, les amis d’Israël, à ne pas participer à la cérémonie d’anniversaire de la libération des camps nazis organisée par l’UNESCO, le 27 janvier 2014.

Dans cette affaire, le BNVCA s’est également adressé au Ministre des affaires étrangères, Monsieur Laurent FABIUS afin qu’il intervienne au nom de la France auprès de l’UNESCO en faveur du maintien de cette exposition à l’UNESCO ou à la recevoir et l’héberger au Quai d’Orsay (source : Mr Sammy Ghozlan)