Kohava (qui n’est pas son vrai nom) a gagné un billet pour la section VIP du ciel. Elle a sauvé d’innombrables vies, a infiltré un grand nombre de pays du Moyen-Orient et pris des risques impossibles. Le mot «peur» ne semble pas être dans son vocabulaire. Kohava c’est un peu la Mère Teresa en Syrie.
Depuis ces 10 dernières années, cette israélienne de 46 a vécu dans les lieux dont la plupart d’entre nous ne voient que sur les nouvelles à la télévision. Quand un tsunami gigantesque a frappé l’Asie du Sud-Est en 2005, Kohava et son équipe de bénévoles ont dressé une tente au Sri Lanka, où ils ont fait cuire 42.000 repas en 14 jours.
Cette même année, lorsque le gouvernement géorgien a décidé qu’il était trop dangereux d’envoyer de l’aide aux villages près de la frontière tchétchène après les pluies torrentielles qui ont provoqué de graves inondations dans la région, Kohava a non seulement trouvé un moyen de répondre à leur détresse, mais elle a aussi apporté avec elle, 10 tonnes de nourriture et de fournitures. Au Rwanda, au Darfour, au Pakistan, en Irak, en Indonésie, en Birmanie, Haïti, Cachemire, ou Orléans ont fait partie des destinations de Anat où elle a donné chaque minute de son temps et son énergie. Aujourd’hui, elle continue et se consacre à une seule crise: le conflit syrien.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :