Manifestation à Toulouse contre l’homophobie et le racisme, le 22 février 2014 ( AFP / Pascal Pavani)

C’était une manifestation, ce samedi qui devait normalement dénoncer les discriminations homophobes et antisémites. Bien évidemment des représentants de la communauté juive ont participé au cortège, mais ils se sont fait agresser par d’autres participants de cette même manifestation ! Arc-en-Ciel qui est une association de défense des homosexuels a été l’initiatrice de cet événement dans la ville rose, Celle-ci dénonce les inscriptions antisémites et homophobes découvertes sur plusieurs bâtiments du centre de Toulouse. Lors du défilé, certains participants au cortège s’en sont pris à Nicole Yardeni qui pour rappel est la Présidente du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) de Midi-Pyrénées. « Yardeni casse-toi, le Crif, fascistes, sionistes, cassez-vous ». Le service d’ordre a dû intervenir pour stopper d’autres personnes très agressives. « On ne s’attendait absolument pas à cet accueil, on vire des Juifs d’une manifestation qui s’exprime contre l’antisémitisme », s’est exclamée Mme Yardeni. « On a l’impression qu’une partie de ce cortège a fait de l’antisionisme son identité »  a-t-elle dit.

Nicole Yardeni ne fut pas la seule a subir les colères de ces manifestants, ce fut aussi le cas pour Jean-Luc Moudenc, ancien maire de Toulouse qui a été pris à partie, il a en fin de compte dû renoncer à défiler suite à ces « attaques inacceptables. » Pour rappel, dans la ville de Toulouse de nombreux bâtiments ont été tagués comme celui de la LGBT, le local de campagne du candidat du Parti de gauche, celui du Front de gauche, un cinéma Art et essai, l’entrée de l’université Toulouse 1-Capitole et un cimetière. On pouvait voir des croix gammées, des croix celtiques, des emblèmes de l’ultra-droite, et des inscriptions s’en prenant aux Juifs, aux homosexuels ou aux francs-maçons.

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C’est dans cette même ville que Mohamed Merah a tué trois enfants et un enseignant dans une école juive.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Le maire socialiste de Toulouse, Pierre Cohen était aussi présent, mais il est parti avant les incidents. Le Crif et la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) organisent par ailleurs ce samedi soir un rassemblement devant la préfecture pour protester contre la venue de Dieudonné à Toulouse.