« Il est impossible de ne pas être touché par les scènes apocalyptiques émergents du camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk à Damas, assiégée et coupée pendant des mois », a déclaré le porte-parole de l’UNRWA Chris Gunness. La photo montre des milliers de réfugiés dans le camp assiégé qui font la queue pour recevoir des colis alimentaires fournis par l’UNRWA. « Les traits délicats des enfants ravagé par la faim qui attendent dans une file pour un colis alimentaire de l’UNRWA; le visage d’une mère dans la souffrance pour un enfant décédé; des larmes de joie quand un père est à nouveau réuni avec sa fille perdue depuis longtemps, ce sont les images d’inhumanité qui sont devenues trop courantes sur les bulletins d’information du soir. Ils sont la réalité quotidienne de l’UNRWA », a ajouté Gunness.
Un jour plus tôt, Filippo Grandi, chef de l’UNRWA a parlé des conditions « choquantes » qu’il avait vues à l’intérieur du camp en état de siège et de bombardements pendant des mois.
«C’est comme l’apparition de fantômes,» dit-il à la vue de centaines de Palestiniens qui se dirigent vers un point de distribution dans le camp, ce lundi.
Yarmouk est l’une des parties de la Syrie où les civils sont pris au piège par le régime et l’opposition qui empêchent la liberté de mouvement et l’entrée de la nourriture et des médicaments.
Au moins 90 réfugiés sont morts de faim à cause de graves pénuries alimentaires et qui ont forcé de nombreux habitants du camp à manger des animaux errants pour survivre.
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