La force de la milice islamiste des bassidjis à Téhéran a effectué un exercice militaire spécial entre jeudi et vendredi pour préparer une prise de contrôle iranienne de Jérusalem. La milice qui compte plusieurs centaines de milliers de membres a été créée sur ordre du fondateur de la République islamique l’ayatollah Rouhollah Khomeiny, peu après la révolution de 1979.
L’exercice, intitulé «Marche à Al-Maqdis (Jérusalem), » comprenait une formation pour une prise de contrôle de la capitale israélienne, y compris les interventions au sein des villes, l’assistance face à l’agitation sociale, la protection des militaires en mission et l’atterrissage des forces (FDI) «ennemis» à partir d’hélicoptères, et effectuant des manœuvres tactiques compliquées dans la nuit.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Dans une déclaration officielle, la milice a dit que l’exercice est conçu pour développer et renforcer les capacités des brigades Al-Maqdis, et améliorer la compétence militaire bassidjis, afin de favoriser un « esprit de sacrifice » parmi les terroristes.
Des dizaines de milliers de personnes ont participé à l’exercice et les terroristes en formation ont afflué au programme par dizaines de bataillons venant du Bassidj.
Leur commandant général, Mohammad Reza Naghdi a annoncé que l’exercice était prévu parce que le «vantard» (une expression utilisée pour indiquer les États-Unis et les puissances occidentales) sont en fin de parcours et « les combattants et les personnes éprises de liberté » à travers le monde islamiste sont en colère et veulent détruire les Etats-Unis et Israël pour «restaurer» à Jérusalem une ville islamique.
Naghdi a ajouté que les terroristes »doivent être préparés maintenant, plus que jamais, » pour la grande « bataille de la libération » de Jérusalem, qui «vengera le sang innocent versé » par les puissances occidentales.
Le général a également affirmé que les islamistes sont dans le monde entier « en attente » pour l’appel à la bataille de la République islamique.
La semaine dernière, le «modéré» Hassan Rouhani et président iranien a appelé à la « libération » de Jérusalem en arabe palestinien à la lumière des pourparlers de paix en cours entre Israël et l’Autorité palestinienne (AP).
« L’un des souhaits de la nation iranienne est la libération des Saints Al Qods, » le président iranien a été cité par l’agence semi-officielle Fars.
Rouhani a également souhaité que « la nation palestinienne et l’ensemble du monde musulman trouveront une solution sérieuse à la profession par l’unité et de l’intégrité. »
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