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Une candidate péquiste de la circonscription Gouin de Montréal a comparé la brith mila (circoncision) à un viol, et a appelé la certification « casher » , une « escroquerie », tout en suggérant que la nourriture casher soit utilisée pour financer la guerre religieuse.
Louise Mailloux est professeure de philosophie au cégep du Vieux Montréal, et l’une des « janettes, » qui a signé une lettre de soutien au projet de charte des valeurs qui limitent l’emploi à toute personne portant un symbole religieux comme une Kippa. Elle a également été administratrice du groupe SPQ-Libre (Syndicalistes et Progressistes Pour Un Québec libre). Elle a récemment été présentée comme la candidate du PQ dans la circonscription Gouin, et ses commentaires radicaux ont dégoûté et consterné de nombreux Montréalais.

En Avril 2012, elle a écrit une pièce pour L’aut’journal intitulé, « Je Veux qu’on m’enseigne Pas Qu’on me saigne. » Dans cette pièce savante qui ressemble à quelque chose écrit par le KKK, Mailloux se moque de cacheroute, et dit aux chrétiens qu’ils ont « raté l’occasion de se faire beaucoup d’argent » quand ils ont décidé que tous les aliments soient autorisés à être mangé. « Ding, ding, ding! Imaginez le rabbin, payé pour bénir des bouteilles de coca « , raille-elle. « Il y a même des rabbins qui bénissent un camion entier (de coke) en une seule fois. » Elle termine l’article en exigeant que la shechitah devrait être interdite, le gouvernement nous donne des règles pour «laïciser» la nourriture, et non plus de «promouvoir les accommodements religieux» dans la nourriture.

Le 20 Mars 2012, elle a été interviewée sur 98.5 FM par Benoit Dutrizac (le même gars qui a été trouvé plus tard coupable d’avoir violé les normes de l’industrie de la radiodiffusion pour appeler les Juifs hassidiques de « malades mentaux », et a encouragé ses auditeurs à perturber les Juifs, le jour de Yom Kippour ). Pendant l’entrevue, elle a dit que casher (et halal) sont un certification qui vient de « groupes fondamentalistes ayant des intérêts politiques» qui taxent les Québécois sur les produits pour financer leurs actions politiques.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Dans une entrevue avec La Presse, Mailloux a dit qu’elle se tient à ses précédents commentaires concernant la «taxe casher» dans les poches des rabbins, et des guerres de financement, ainsi que ses commentaires comparant la circoncision pour viol.

En réponse à la révélation de ses dernières observations, le Centre de relations juives et israéliennes ont appelés le PQ à réfuter les théories de la conspiration de leur candidat antisémite. «Nous sommes extrêmement préoccupés par la nomination de Mme Mailloux», a déclaré Luciano Del Negro, vice-président du CIJA-Québec. « Les remarques absurdes et profondément diffamatoires contre les Juifs du Québec par Mme Mailloux n’ont pas leur place dans un grand parti politique comme le Parti québécois. »