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Elle a poignardé à mort ses enfants, un garçon de sept ans et une fille de cinq ans, ce mardi, elle a accouché par césarienne, alors que le père vit en Suisse.

Pour rappel, Karina Beryl a été accusée dans l’assassinat de ses deux enfants, Igor, sept ans et Mira, cinq ans en Septembre dernier, et lors de son séjour en garde à vue, elle a appris qu’elle était enceinte. Le père du bébé, un résident de Suisse nommé Felix est en relation avec elle depuis qu’elle a été séparée de son premier mari.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Pendant la grossesse, Karina a insisté pour poursuivre la grossesse, et après la naissance, l’enfant devra être remis à la garde de son père biologique. Pendant la grossesse, sa sœur, Nadia Levitt a demandé la garde de l’enfant avec son mari Maxim « . C’est une décision très difficile pour nous avec toutes ses implications « , a déclaré Levitt, » sauf que je n’ai rien à ajouter à ce stade. « 

Le couple a engagé un avocat pour débuter une procédure judiciaire pour adopter l’enfant. Selon la loi, un détenu a droit d’élever un enfant né en prison jusqu’à l’âge de deux ans, puis il sera remis pour adoption ou vers un parent. Dans le cas où la mère ne peut pas élever le bébé, le père est prioritaire. Toute décision au sujet de l’enfant sera décidée par le tribunal, selon les facteurs sociaux et psychologiques pour déterminer si le bébé  après la naissance n’est pas en danger.

«L’histoire difficile de Beryl soulève de sérieuses questions quant à l’avenir de l’enfant et le degré de confiance dans les bras de sa mère », a déclaré un travailleur social impliqué dans l’affaire.