Je pourrais vous parler ici de ces « Combattants d’Israël » qui, chaque jour risquent leur vie dans Tsahal, de ces H’assidim de Loubavitch qui – par monts et par vaux – défendent à leur façon notre peuple en proposant de mettre les Teffilines, de ces familles israéliennes qui malgré les difficultés s’accrochent envers et contre tout – du Jourdain à la Méditerranée et du Golan au Sinaï – à notre Terre, car elles savent que leur seule présence contribue à concrétiser la Promesse, de ces H’arédim qui – par leur piété et leurs études – nous assurent les faveurs de Hachem… Il me serait également possible de vous entretenir des ces millions de Juifs dans le monde qui tentent d’expliquer l’importance vitale de l’Etat hébreu aux autres peuples, voire du travail de ces diplomates qui, malgré les crachats quotidiens des Nations, continuent inlassablement leur travail de titan ! Tous, sans exceptions, jouent un rôle primordial, incontournable, dans la pérennité du Peuple juif et de sa Torah. Aujourd’hui, pourtant, je vais vous raconter l’histoire de quelques héros peu connus, dont les noms se sont perdus dans les affres de la Shoah et dont l’immense courage est passé et ignoré de beaucoup.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Si vous allez à Bruxelles, place du Luxembourg, face au Parlement européen, vous pourrez y remarquer un discret monument en métal représentant une lettre « B » inversée. Outre une citation de Roman Kent (« Rappelez-vous : lorsque des injustices ont lieu, quand des gens sont discriminés et persécutés, ne restez jamais indifférents. L’indifférence tue. »), le nom du donateur s’étale également : « International Auschwitz Committee ». Arrivée à Bruxelles en mars 2014 (après avoir été exposée à Berlin), cette stèle a été fabriquée par des ouvriers de Volkswagen-Hanovre en 2013, selon une épure de l’artiste berlinois Lutz Brandt. Elle se veut dans sa simplicité, rappeler que même dans la plus grande misère, dans le pire esclavage, il est toujours possible de combattre, de montrer au monde que l’on garde sa fierté. En effet, ce « B » avait été inversé par les prisonniers eux-mêmes sur le fronton « ARBEIT MACHT FREI » du camp d’Auschwitz !
Trop souvent, en pensant à la Shoah, il nous est trop douloureux d’approfondir l’idée des souffrances de nos frères. On s’imagine en bref leur terrible captivité, le chiffre 6.000.000 de morts s’imprime dans la tristesse de notre esprit… et l’on passe vite à d’autres choses, de peur d’éclater en sanglots irrépressibles. Hélas, c’est résumer un peu trop vite tout le machiavélisme des nazis, tout le système pervers qu’ils avaient mis en place. Non ! Ce n’était pas quelques millions de martyrs de plus que l’on devait rajouter aux autres millions de Juifs qui ont été assassinés par les goyim dans l’Histoire : leur méthode avait pour but de nous dépouiller de tout, depuis nos plus chers souvenirs jusqu’au moindre espoir, en passant par nos liens familiaux, notre dignité, nos frêles avoirs. D’abord, ils nous avaient séparés de nos voisins puis ils nous arrachaient de nos foyers, de notre environnement, de nos villes, ne nous permettant d’emporter qu’un maigre bagage qu’ils ne tardaient pas à nous voler. Ils nous enfermaient ensuite comme du bétail dans des wagons plombés, quasi sans eau et sans nourriture, nous obligeant à nous battre entre nous pour survivre ou à mourir d’épuisement. Arrivés sur les lieux du supplice suprême, ils séparaient les familles, envoyaient les plus faibles à la chambre à gaz, prenaient tous nos maigres bijoux et même nos alliances, nos derniers vêtements et nous tatouaient à même la peau un numéro pour effacer jusqu’à notre nom. Même nos langages n’avait plus droit d’être : nous devions comprendre leurs ordres éructés dans la langue de Goethe !
C’est dans ces conditions inhumaines, où le moindre manquement se soldait par la mise à mort, qu’un groupe de Juifs – chargé par les S.S. de souder la cynique inscription – décida de montrer au monde, qu’ils ne pensaient plus revoir un jour, toute l’inversion des valeurs humaines instaurée sous la botte teutonne. Délibérément, ils placèrent le « B » de « ARBEIT » à l’envers ! On me dira que l’acte de Résistance n’était pas bien grand et, d’ailleurs, que personne n’y a prêté attention pendant de nombreuses années ensuite… « Pas bien grand » ? Il me paraît, sans conteste, qu’il s’agissait d’un des plus immenses Kiddouch Hachem (« Sanctification du Nom ») qui m’ait été rapporté !
Ami, si tu passes prochainement à Bruxelles (Cette sculpture sera finalement installée au siège de l’ONU, à New York), n’hésite pas à venir te recueillir devant ce mémorial… et rappelle-toi toujours ce que disait Zéèv Jabotinsky dans le Chant du Bétar :
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