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Selon une source de sécurité, l’armée israélienne s’attend à la reprise de la violence venant de Gaza pour le Nouvel An juif : Roch Hachana. De nombreux habitants se préparent à la possibilité de passer les fêtes à l’extérieur de leurs maisons. « Nous avons perdu la dissuasion à cause de la lâcheté du gouvernement »pouvait-on entendre de la part de l’un des résidents en bordure de Gaza.

Trois semaines après que soit entré en vigueur le énième cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, les résidents du sud ont repris un semblant de vie quotidien. Mais suite à une révélation venant d’une source de sécurité, l’inquiétude a repris car il y a un risque de renouvellement de tirs de roquettes vers les communautés en bordure de Gaza pour Roch Hachana.

« S’il n’y a pas d’accord, les tirs de roquettes vont reprendre », a déclaré Albert Bedeau, un résident de Sderot qui a aussi sa famille à Ashkelon :  « Le problème est que nous avons perdu la force de dissuasion à cause de la lâcheté et de l’indécision du gouvernement. Chaque fois que nous nous sommes entendus sur un cessez-le-feu, le Hamas l’a violé. Le premier ministre doit laisser l’armée israélienne accomplir ses objectifs contre les dirigeants du Hamas, fin que les résidents de Sderot, et ceux en bordure de Gaza puissent obtenir la sécurité et la paix, sans crainte pour les fêtes. »

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Il y a une préoccupation croissante en raison de la situation pour beaucoup de gens qui vont passer les fêtes proche de la frontière de Gaza, mais aussi jusqu’à Eilat. »

Les résidents de la ville d’Ashdod sont aussi très inquiets avant Roch Hachana. « Il existe une tension à la veille de ces fêtes, nous préparons avec un coeur lourd, de peur qu’une roquette enlève toute la joie de la fête », a déclaré Hai, un résident de la ville. « Mais nous sommes forts », a-t-il précisé. « Malheureusement, nous avons appris à vivre avec le feu à Ashdod ».

Le chef du Conseil régional de Hof Ashkelon, Yair Farjun, a déclaré que les craintes et les tensions sont présentes pour les résidents à l’arrivée des fêtes. « Le fait que nous ne connaissons pas les conversations et les accords suscitent l’inquiétude. Nous considérons toujours un conseil d’urgence», a-t-il dit. « Ces interrogations créent un mauvais pressentiment d’anxiété chez les résidents en raison de l’inconnu, mais nous savons comment faire face à ce type de scénario. »