Naor Narkis (voir photo ci dessous) est un jeune israélien qui a quitté avec sa femme et ses deux enfants Israël pour Berlin, car selon lui la vie est trop chère. Grâce au réseaux sociaux, il veut influencer de nombreux autres israéliens à prendre son exemple. Naor est le fils d’une secrétaire et d’un chauffeur de taxi qui a servi comme officier dans le Corps du renseignement, il a déclaré dans une interview sur la chaîne 10 : « j’ai réalisé que j’ai eu la chance de fonder un foyer en Israël, mais la vie ici est trop chère. Ici ( A Berlin) je dépense 30 % de moins pour la nourriture. »

L’initiateur des protestations contre les prix élevés dans l’alimentation qui a mis en place une comparaison des prix des produits de base à Berlin et le prix Israël (sans préciser que ce sont des produits des magasins ALDI) s’est exprimé samedi soir pour la première fois sur le canal 10 de la télévision israélienne.

Naor Narkis, 25 ans, de Ramat Gan a expliqué qu’il ne voulait pas donner jusqu’à aujourd’hui son identité, car selon lui il a révélé un sujet de protestation contre le coût de la vie en Israël. Narkis a nié être derrière l’initiative des facteurs commerciaux ou politiques, et a également dit : « je ne suis pas un agent des pays étrangers qui veut la mort des sionistes d’Israël. »

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Il explique, qu’il  veut que les jeunes israéliens protestent efficacement pour changer la façon dont les prix sont fixés en Israël :

« j’ai réalisé que j’ai eu la chance de fonder un foyer en Israël mais c’est trop cher. Je dépense 30 % de moins pour la nourriture (A Berlin), et moins d’argent sur le loyer. Beaucoup d’Israéliens ont la même histoire  […] ici, ils économisent de l’argent pour acheter un appartement  qui sera visé par des  missiles, cette situation est surréaliste. » Sur son statut Facebook, il déclare : «En tant qu’israélien à Berlin, vous serez énervé à chaque fois que vous irez au supermarché : Vous ne comprenez pas comment vous avez payé tant de ces choses primaires à un tel prix en Israël, je veux  partager avec Israël mon expérience…. »

Ce que Naor Narkis évite de dire, c’est qu’il n’achète que dans des supermarchés comme Aldi, marque bien connue en France pour leur prix discount avec des « sous marques ». Ce qui n’est pas comparable avec des produits de marque en Israël. Même si les prix restent plus élevés en Israël, la comparaison tarifaire est mensongère, que les produits ne sont pas de la même qualité. Ce qui manque peut-être en Israël, ce sont de telles chaînes de magasins discount. Le seul point et qu’en Israël, tous les magasins proposent des produits casher, ce qui n’est pas le cas pour la chaîne Aldi, ou d’autres marques similaires. Vu que la majorité des israéliens mangent casher, il sera difficile que de tels supermarchés veuillent investir en Israël.

Narkis admet que même s’il a prévu de rester à Berlin pendant quelques années afin de se faire de l’argent, il compte revenir en Israël : «Je pourrais retourner en Israël., Je m’ennuie de mes parents et ils me manquent. »