Rani Rahav a décidé de faire un détour plutôt inhabituel lors de son parcours touristique en Argentine : L’ancienne maison du SS nazi, Adolf Eichmann. Ce fut l’émoi au sein des médias sociaux après que l’éminent publiciste israélien Rani Rahav s’est pris en photo crachant sur la maison d’Eichmann.
Rahav a dit sur Twitter : «Je suis en Argentine et j’ai visité la maison d’Eichmann sur la rue Garibaldi, » a écrit Rahav, ajoutant « Je devais, cracher sur la terre au nom des familles, de mes grands-mères et grands-pères assassinés. » Il inclus une photo de lui-même crachant à travers la clôture.
Rahav est une personnalité médiatique israélienne connue et très controversée. En tant que publiciste, il représente quelques-unes des plus grandes entreprises, les banques, et les hommes d’affaires en Israël, et d’autres personnes à l’ombre des relations publiques.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Parmi ses clients, il y a la superstar israélienne, Eyal Golan, qu’il a aidé à travers l’évasion fiscale et les scandales sexuels avec des mineurs. Rahav a participé comme juge à l’émission de chant concurrentiel Rising Star par Keshet, le grand réseau de télévision israélien.
Sur les médias sociaux, il partage son point de vue sur l’actualité, et ne craint pas de se heurter à ses détracteurs, en ligne et ne cache pas sa vulgarité.
Le public israélien a réagit suite à la photo de Rahav : « Je vous remercie, au nom de tous les morts juifs dans l’histoire, les victimes de l’antisémitisme et de la haine de l’autre, qui attendaient ce « crachat ». Vous êtes unique en votre genre », écrit Amir Ben-David, un éditeur à I24 News.
Alex Polonsky, Time Out, éditeur Tel Aviv, s’est moqué de Rahav en disant : « Le vrai défi est de cracher dans la maison de quelqu’un qui est toujours en vie. » Rahav a répondu avec son humour noir : « Honte à vous, certains survivants de la Shoah n’ont pas d’argent pour se rendre en Argentine et ils sont obligés de cracher à Yad Vashem. »
Puis il y a eu les réactions n’ayant pas trop de sens, comme Amichai Peres qui a écrit : «espérons que vous aurez à cracher sur les tombes de [magnats israéliens] Techouva, Ofer, Dankner et leurs amis, dont les familles en Israël, ont été volées et sont privées. »
Ou Michael Zilberman qui s’en prend aux banques israéliennes : « Aujourd’hui les banques dissimulent les finances de survivants de la Shoah, afin qu’ils puissent payer les salaires par millions [de shekels] à un groupe de personnes que vous pouvez connaître. Peut-être, faudrait-il aussi crachez sur eux, c’est peut être trop? Non, hein ? »
Nous utilisons des cookies sur notre site Web pour vous offrir l'expérience la plus pertinente en mémorisant vos préférences et vos visites répétées. En cliquant sur « Accepter », vous consentez à l'utilisation de TOUS les cookies.
Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience lorsque vous naviguez sur le site Web. Parmi ces cookies, les cookies classés comme nécessaires sont stockés sur votre navigateur car ils sont essentiels pour le fonctionnement des fonctionnalités de base du site Web. Nous utilisons également des cookies tiers qui nous aident à analyser et à comprendre comment vous utilisez ce site Web. Ces cookies ne seront stockés dans votre navigateur qu'avec votre consentement. Vous avez également la possibilité de désactiver ces cookies. Mais la désactivation de certains de ces cookies peut avoir un effet sur votre expérience de navigation.
Les cookies nécessaires sont absolument essentiels au bon fonctionnement du site Web. Cette catégorie comprend uniquement les cookies qui garantissent les fonctionnalités de base et les fonctions de sécurité du site Web. Ces cookies ne stockent aucune information personnelle.