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Porte d’entrée de l’appartement des victimes.

Ils sont tous musulmans, ils ont entre 18 et 20 ans. Ce trio de résidu de la société a cambriolé une maison juive et l’un d’eux a violé la femme qu’ils pensaient juive. Il ont passé leur première nuit en prison et aujourd’hui ils contestent les faits avec le soutien de leur avocate.

L’agression de Créteil lundi dernier a troublé toute la communauté juive dans le monde et surtout celle du Val de Marne, qui se demande désormais si leur sécurité n’est pas en danger, et si ouvrir une porte ne serait pas prendre un risque aujourd’hui ?

Les trois musulmans sont poursuivis pour « vol avec arme », « séquestration », « viol en réunion », et « violences en raison de l’appartenance religieuse ». Ils se nomment Ladji, Yacine et Omar et habitent tous à Bonneuil-sur-Marne, non loin de leurs victimes. Connus de la police pour de petits délits et une affaire de drogue, aujourd’hui, ils contestent les faits.

Le 10 Novembre, l’un des trois a fait un premier repérage des lieux. Ensuite, ils reviennent cette fois-ci à 3 pour attaquer le jeune couple, armés d’un pistolet et d’un fusil à canon scié. Suite à leur arrestation, la police a retrouvé sur eux les bijoux volés.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Une autre victime, bizarrement juive aussi, en plus du couple a été victime de ses voyous, il y a plus d’un mois, elle raconte les faits sur cette vidéo enregistrée par I-Télé :

Leur avocate veut que seul le délit de cambriolage soit retenu sans la qualification d’antisémitisme. Me Marie Dosé, s’insurge quant à elle contre le fait que la qualification antisémite ait été retenue. Elle dénonce surtout la précipitation, à ses yeux, du ministre de l’Intérieur à communiquer sur ce dossier dès mercredi matin :

« Parler d’acte antisémite, que les victimes le fassent dans les médias, c’est très bien. Mais que le ministère de l’Intérieur en parle trop vite, alors même que la justice n’en est pas saisie, c’est choquant….Dans une démocratie, dans une république, la séparation des pouvoirs existe. Ce ne sont pas les médias ou l’exploitation des faits divers qui doivent faire l’institution judiciaire…Je considère que la justice n’a pas été rendue sereinement. On est ici dans l’exploitation d’un faits divers que je ne m’explique pas. La pression qui est exercée à ce moment-là sur le magistrat instructeur ne peut pas garantir son indépendance », conclut-elle.

Un quatrième homme, qui a participé à cette grave agression survenue quelques semaines plus tôt, est activement recherché.

Voici le témoignage du jeune juif dont la jeune fille a été violée :